Nous vous invitons à découvrir notre communiqué de presse à ce sujet que nous avons diffusé mardi 8 février à midi.
Nous demandons que soit installé de détecteurs sulfure d'hydrogène H2S et d’ammoniac (NH3) en nombre suffisant sur nos plages et nos chemins côtiers et que les résultats soient rendus public d’une façon claire et quotidien, via air Breiz : https://www.airbreizh.asso.fr/ et nos mairies.
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Une sélection de reportages, de portraits et d’histoires racontés par les journalistes et les correspondants à l’étranger de la rubrique Monde.
https://www.24heures.ch/les-dix-articles-monde-qui-ont-marque-lannee-865221606716
Toute personne a le droit d’être informée, de s’impliquer dans les décisions et d’exercer des recours en matière d’environnement. Tel est, en résumé, le contenu de la Convention d’Aarhus. Ce texte essentiel contribue à créer la confiance du citoyen envers ses institutions, et plus largement, leur fonctionnement démocratique. En offrant au citoyen une place dans les débats environnementaux, elle rencontre les exigences de transparence et de proximité, synonymes de bonne gouvernance publique.
L’accès à l’information sur l’environnement est ouvert à toute personne, physique ou morale, sans que le demandeur n’ait à justifier d’un intérêt. En conséquence, aucune justification n’est nécessaire pour formuler une demande d’information. Nul besoin, non plus, d’être citoyen ou résident. Cette communication se fait dans le respect de certaines modalités particulières et sous réserve de certains motifs pouvant justifier une décision de refus.
L’exercice de ce droit diffère du droit d’accès aux documents administratifs, en ce qu’il prévoit des modalités de mise en oeuvre particulières et des motifs de refus limités.
Ce vendredi 17 décembre 2021, les membres de la Commission locale de l’eau du Pays de Saint-Brieuc ont voté pour un changement du règlement intérieur. Désormais, la présence du public n’est plus autorisée. Explications.
PHOTO prise le 15/12/2021 de la plage de l'hotellerie !
Ouest-France Publié le 02/07/2021 à 17h00
Alors que les experts attendent une réduction de 30 à 50 % du cheptel français d’ici à 2050, cette baisse aura des conséquences marquées sur l’emploi comme sur l’environnement.
Politiques de lutte contre le réchauffement climatique, changements de régimes alimentaires, ou manque de transmission des exploitations : le cheptel français devrait baisser dans les prochaines années. La Stratégie nationale bas carbone (SNBC), la réglementation qui fixe depuis 2018 nos trajectoires d’émissions, anticipe même cette réduction. Pour diminuer de 46 % les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole entre 2015 et 2050, le nombre de vaches laitières est attendu en baisse de 25 % et de truies de 30 %
Politiques de lutte contre le réchauffement climatique, changements de régimes alimentaires, ou manque de transmission des exploitations : le cheptel français devrait baisser dans les prochaines années. La Stratégie nationale bas carbone (SNBC), la réglementation qui fixe depuis 2018 nos trajectoires d’émissions, anticipe même cette réduction. Pour diminuer de 46 % les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole entre 2015 et 2050, le nombre de vaches laitières est attendu en baisse de 25 % et de truies de 30 %.
Reste à savoir quels animaux viser en priorité. De l’amont à l’aval, la filière bovine demeure selon le Citepa la plus émettrice, avec 52 Mt de CO2e, contre 3,8 Mt de CO2e pour les porcins ou 3,2 Mt de CO2e pour la volaille. Mais ces calculs prennent en compte uniquement les gaz à effet de serre émis sur le sol français. Il faut traiter la question des gaz à effet de serre importés
, défend Cyrielle Denhartigh, responsable agriculture au sein du Réseau action climat (Rac), évoquant le soja importé utilisé dans l’alimentation des porcs et poulets français.
Dans une France où l’élevage se concentre progressivement dans l’Ouest, les experts alertent sur la répartition géographique de cette baisse. Comme le résume Pierre-Marie Aubert, coordinateur de l’initiative Agriculture européenne au sein de l’Iddri : Soit on décarbone l’agriculture en poursuivant la logique de spécialisation des territoires, et en retirant les animaux partout ailleurs qu’en Bretagne et en Pays de la Loire ; soit on accompagne une déspécialisation.
Deux scénarios qui, poursuit-il, ont des effets très contrastés sur l’emploi et la biodiversité
.
Côté emploi, une réduction brute de 50 % des volumes de lait, de viande et d’œufs reviendrait à priver d’emploi la moitié des 882 000 personnes qui dépendaient de l’élevage en 2015. Pour l’Iddri, un scénario de relocalisation de l’industrie agroalimentaire permettrait cependant de maintenir 5 200 emplois par rapport à la tendance. Notamment dans des exploitations de taille moins importante, plus intensives en main-d’œuvre
, selon Pierre-Marie Aubert.
Pour les experts, la baisse de l’élevage ne conduira en revanche pas forcément à l’enfrichement des zones de pâturage non labourable. Dans notre scénario Afterres, comme nous extensifions les ruminants, il peut y avoir une faible reforestation des prairies naturelles, mais ce n’est pas significatif
, précise Sylvain Doublet chez Solagro. Comme il le rappelle, dans le scénario de son organisation, comme celui de l’Iddri, les surfaces libérées par la baisse du cheptel sont avant tout utilisées pour faciliter l’adoption de pratiques écologiques, la plantation de haies, et le développement des légumineuses.
Si les questions demeurent nombreuses, la baisse est déjà à l’œuvre dans certaines filières. Comme le rappelle l’Institut de l’élevage (Idele), la France aurait par exemple déjà perdu près de 5 % de ses vaches laitières entre 2015 et 2019. De même en porcs, le nombre de truies aurait baissé de près de 19 % entre 2010 et 2020, en reculant sous la barre du million de bêtes, selon les chiffres de FranceAgriMer publiés début février 2020.
Pourtant, au sein du cabinet du ministre de l’Agriculture, on assure que Julien Denormandie espère maintenir les cheptels au nom de la souveraineté alimentaire
. Tout en reconnaissant que la réduction des cheptels participerait, de fait, à l’atteinte des objectifs de réduction des gaz à effet de serre.
Voici le document donné à la presse :
Pression animale insupportable !
Ci-dessous l'invitation adressée à la presse samedi 27/11.
LANGOELAN – Halte Aux Marées Vertes– 20 novembre 2021, prise de parole !
"Halte Aux Marées Vertes a été invitée à vous dire quelques mots du PAR 7, le Programme
d’Action Régional Nitrates n° 7 ;
Alors de quoi s’agit-il et pourquoi vous en parler aujourd’hui ?
L’Europe, avec sa directive nitrates de 1991, fait obligation de lutter contre la pollution de
l’eau par les nitrates et le préfet de région est tenu d’établir un plan d’action régional, un
PAR. Nous en sommes au 6ème Plan d’Actions Régional ! le PAR 6 courant de septembre
2018 à septembre 2022. Le 7ème PAR 2022-2026 est actuellement en préparation.
Après avoir été condamné par le Tribunal administratif en juin dernier et taclé par la Cour
des Comptes en juillet, le Préfet de région a lancé une grande concertation qui a démarré le
27 octobre et se termine le 10 décembre. Vous tapez sur un moteur de recherche
« concertation régionale nitrates Bretagne » et vous trouverez le lien vers une plateforme où
vous aurez accès à un rapport, une annexe technique et des vidéos mais où vous pourrez
surtout donner votre avis ou encore voter en faveur d’avis qui ont été exprimés.
Le futur PAR 7 c’est quoi ? Le PAR 7 ce sont des mesurettes. Le PAR 7 n’est qu’une
« ressucée » du PAR 6, des mesures de même nature que celles qui ont montré leurs limites
car il faut savoir que si les taux de nitrates dans les rivières ont baissé entre 1995 et 2015,
depuis ils stagnent ou même remontent légèrement.
Alors c’est quoi le PAR 6 ou 7: ce sont essentiellement les règles relatives à l’épandage des
lisiers, fumiers et engrais de synthèse.
Le guide publié pour vulgariser ces règles fait 20 pages que chaque exploitant agricole est
censé connaître parfaitement. Un tableau résume l’essentiel de ces règles.
Le respect de ces règles d’épandage supposerait le recours à un ordinateur embarqué sur le
tracteurs pour faire de la fine dentelle, parcelle par parcelle, sous-parcelle par sous-parcelle,
en tenant compte du fertilisant à épandre, du calendrier, de la pente, de la distance au
ruisseau, de la météo, de la culture passée, de la culture à venir…
Mais ce n’est pas tout, par ailleurs l’exploitant est censé veiller à l’équilibre de la fertilisation
azotée sur chaque parcelle en calculant, la bonne dose d’azote à apporter à chaque culture à
partir d’un référentiel de 92 pages de tableaux, coefficients, et équations
https://draaf.bretagne.agriculture.gouv.fr/Arrete-du-17-juillet-2017
Les exploitants sont supposés connaître ces prescriptions, les appliquer et produire des
déclarations : plan prévisionnel de fumure, cahier de fertilisation, déclaration annuelle de
flux d’azote.
C’est tellement complexe qu’on découvre sur la plateforme d concertation citée plus haut
seuls 13 % des exploitants remplissent eux-mêmes leurs documents de fertilisation, car
payer un bureau d’étude pour ça c’est à peu près le seul moyen de s’assurer que la
déclaration est conforme aux exigences réglementaires.
La réglementation sur la fertilisation azotée est doublement incontrôlable, car trop complexe
pour être praticable d’une part et parce que les contrôleurs font cruellement défaut d’autre
part. En 2016, ils n’étaient plus que 38 ETP (equivalent temps plein) pour contrôler 27000
exploitations agricoles en Bretagne.
En réalité tous ces calculs savants sont là pour noyer le poisson et nous faire oublier le
paramètre essentiel, l’information tabou passée sous silence, la densité animale : le nombre
d’animaux par hectare de SAU (Surface Agricole Utile).
Savez-vous que les bases d’identification des porcs et des volailles qui recensent précisément
les animaux dans les élevages sont la propriété du ministère de l’Agriculture, ne sont même
pas même pas accessibles aux Préfets !
Néanmoins la Cour des Comptes a fait un calcul pour les Côtes d’Armor, 1er département
français d’élevage. Par hectare de SAU, nous avons: 1,1 bovin + 22 porcs + 248 volailles
Difficile pour le public de prendre conscience de leur masse énorme tant ces animaux sont
pour l’essentiel dissimulés à la vue dans de grands bâtiments fermés.
Une telle densité animale à l’hectare est proprement insupportable pour l’environnement.
Pour nourrir ses 110 millions d’animaux d’élevage, la Bretagne importe en nourriture
animale l’équivalent de sa surface de production.
HAMV demande donc une diminution drastique du cheptel, de 50 %, afin que les
exploitants soient en capacité de nourrir leurs animaux sur leurs terres ou par un
approvisionnement local et d’en supporter les déjections, sans avoir à les traiter ou les
exporter. Nous demandons le retour à une agriculture paysanne, liée au sol,
Les Pays-Bas, inscrits comme la France dans l’Union Européenne, nous en montrent le
chemin en ayant voté une loi qui vise à diminuer leur cheptel de 30 %.. Il possèdent un
cheptel qui n’est pas identique au nôtre mais tout à fait comparable.
Il faut arrêter l’enfumage réglementaire évoqué plus haut (on ne doit plus s’égarer dans
des discussions autour du plafonnement théorique du solde de la balance globale azotée ou
de la mesure des reliquats azotés).
Il faut arrêter la fuite en avant technologique qui consiste par exemple à ajouter des
additifs inhibiteurs de nitrification dans le lisier ou dans le bol alimentaire des animaux ou
sur les pairies
Le débat doit porter sur la façon dont on réoriente l’agriculture pour aller vers une
diminution de moitié du cheptel breton, dans le cadre d’une agriculture liée au sol, autonome
et économe.
Si vous soutenez cette revendication, nous vous invitons à aller sur la plateforme de
concertation régionale nitrates entre le 1er et le 10 décembre et à voter pour notre
demande qui y sera déposée d’ici fin novembre."
Ce lien permet :
- d'avoir accès au dossier de présentation des mesures contenues dans le nouvel arrêté en projet.
- d'exprimer un avis, que ces avis soient individuels ou viennent de personnes morales, lesquelles sont invitées à déposer un "cahier d'acteur" de 10 000 caratères maximum.
La plateforme offre également la possiblité de voter en faveur des avis qui sont émis.
HAMV déposera un avis en Novembre et invitera ensuite à voter pour sa contribution avant fermeture de la plateforme.
Sa contribution sera bien évidemment inspirée des orientations votées en assemblée générale le 2 octobre dernier.
RAPPEL : les dffirents études et rapports de la cour des comptes
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JUSTICE Thierry Morfoisse était décédé d'un infarctus après avoir ramassé des algues vertes sur une plage de Binic en 2009
Mort de Thierry Morfoisse : le stress plus toxique que l’hydrogène sulfuré
La sentence est tombée. Le Tribunal judiciaire – Pôle social de Saint-Brieuc en son jugement du 14 octobre reconnaît que Thierry Morfoisse, chauffeur de l’entreprise Nicol Environnement décédé en juillet 2009 a bien été victime d’un accident du travail en transportant et déchargeant des algues vertes pourries au centre de traitement des déchets de Launay-Lantic.
Pour autant comment ne pas être surpris par le motif avancé par le Tribunal. L’infarctus du myocarde dont est mort ce chauffeur aurait été déclenché par un stress intense pour éviter un accident.
Pour rejeter la demande de reconnaissance de la faute de l’employeur de Monsieur MORFOISSE, le tribunal écarte l’intoxication à l’hydrogène sulfuré produit par la décomposition d’algues vertes pourries, hypothèse pourtant la plus probable compte tenu de la forte toxicité de ce gaz et qui fait l’objet dans le milieu professionnel de mesures de préventions particulièrement drastiques.
Ce qui est inquiétant dans cette affaire, c’est la répétition ad nauséam du même refrain entonné depuis la première victime des algues vertes en décomposition en 1989 jusqu’à aujourd’hui par les autorités publiques, des préfets à l’élu de la commune littoral en passant par les procureurs et présidents du Conseil Régional. Chaque fois qu’un être humain ou un animal meurt sur une plage ou un estuaire touché par des échouages d’algues, toutes les hypothèses sont avancées y compris les plus extravagantes pour écarter celle de l’intoxication à l’hydrogène sulfuré, suivant en cela le lobby de l’agro-alimentaire qui ne veut rien céder sur son modèle économique inégalitaire, attentant gravement à l’environnement, à la santé et participant largement au réchauffement climatique. Et en l’occurrence, la responsabilité des excédents d’azote agricole a été clairement démontrée dans la prolifération de cette espèce d’algues.
Nous en voulons pour preuve le refus implicite à ce jour de mettre en œuvre un protocole sanitaire qui permettrait par un prélèvement sanguin immédiat d’identifier avec certitude la présence dans l’organisme de ce gaz toxique. En Bretagne, la fabrique du doute sur les dangers des marées vertes est institutionnelle.
Quoiqu’il en soit, le comité de soutien à la famille Morfoisse continuera son long chemin vers la vérité.
Pour le comité de soutien à la famille Morfoisse, son porte-parole : André Ollivro
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https://www.facebook.com/events/3006544836267649/?ref=newsfeed
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Article entier Ouest-France scanner (télécharger)
Publié le 03 octobre 2021 à 18h05
téléchargement EN ENTIER ICI
Article Le Télégramme scanné 01 et 02
Splann ! est une association de loi 1901 dont l’objet est de produire des enquêtes journalistiques d’utilité publique en Bretagne et dans le monde, en français et breton. Son siège est établi à Guingamp, dans le Trégor (Côtes-d’Armor).
La profession agricole, de son côté, est bien consciente de l’enjeu sanitaire : les éleveurs sont les premiers exposés. Selon l’Inrae, « des études épidémiologiques ont mis en évidence des corrélations entre le taux de contamination de l’air et la fréquence des pneumopathies chez les travailleurs. Les bronchites chroniques, l’asthme, la fibrose pulmonaire, les affections des voies aériennes supérieures constituent la majorité des maladies respiratoires professionnelles des éleveurs ».
En 2015, un projet baptisé « Air Eleveur » voit le jour, porté par la Chambre régionale d’agriculture de Bretagne. Une étude observe l’exposition des éleveurs à l’ammoniac, aux poussières et aux produits chimiques dans 40 élevages porcins et de volailles. Des valeurs limites d’exposition professionnelle, indicatives, sont dépassées durant certaines tâches comme le soin aux animaux, avec une réduction de la capacité respiratoire. Une plaquette de sensibilisation est alors envoyée à tous les éleveurs de la région. Une formation leur est proposée et cinq vidéos sont en ligne depuis mi-2018.
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Ouest France 19-09-2021
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Voir l'action en image réalisé par Yann Le Meur
Précisions concernant l'action ci-dessous d'Extinction Rébellion contre les marées vertes :
- Halte Aux Marées Vertes soutient cette action et appelle ses adhérents et sympathisants à être présents le 17 septembre prochain.
- Cette action arrive à point nommé dans un contexte où le Tribunal Administratif de Rennes, dans un jugement du 4 juin dernier, a donné 4 mois au Préfet de région pour renforcer son Plan d'Action Régional nitrates et où la Cour des Comptes a dénoncé la faillite des plans algues vertes et esquissé les pistes d'une "évolution en profondeur" de l'agriculture. C'est le moment pour les citoyens que nous sommes de faire pression sur les pouvoirs publics pour qu'ils agissent enfin.
- Vous pouvez soit assister à l'action (et partir si la dispersion est ordonnée), soit participer en tant qu'activiste (risques juridiques maîtrisés).
- Il faut impérativement s'inscrire afin d'être averti le matin même du lieu de rendez-vous. Même ceux qui n'ont pas de compte facebook peuvent le faire au moyen du formulaire.
A diffuser largement autour de vous.
Le bureau de HAMV
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Courrier du lecteur de Ouest France du 11 septembre 2021 : De AL G, "Vouloir regarder la vérité en face"
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RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES
Depuis plus de 50 ans, la Bretagne est confrontée à l’échouage d’algues vertes sur une partie de son littoral. La forte concentration de nitrates dans les cours d’eau, principalement ( à 90%) d’origine agricole, en est la cause majeure selon les scientifiques.
LE RAPPORT
https://www.ccomptes.fr/system/files/2021-07/20210702-rapport-algues-vertes.pdf
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Le 16 Août 2021
Le 17 août 2021
Monsieur Thierry MOSIMANN Préfet des Côtes d’Armor
Monsieur Ronan KERDRAON Président de Saint-Brieuc Armor Agglomération Et Maire de PLERIN
Monsieur Mickaël COSSON Maire d’HILLION
Monsieur Hervé GUIHARD Maire de SAINT BRIEUC
Monsieur Richard HAAS Maire de LANGUEUX
Monsieur le Préfet, Monsieur le Président, Monsieur le Maire,
Dans une lettre ouverte du 12 juillet dernier, nous avons tiré la sonnette d’alarme sur la régression que nous constations concernant le volet curatif du plan algues vertes, avec pour conséquence une pollution aérienne tout à fait préoccupante de certaines portions du littoral en raison des gaz dégagés par les algues vertes en putréfaction qui s’accumulent sur le littoral.
Fin juillet, nous apprenons que l’Agence Régionale de Santé a adressé un message aux médecins libéraux de Saint-Brieuc Armor Agglomération pour leur faire savoir qu’un dispositif de mesure d’hydrogène sulfuré en continu avait été mis en place à proximité de quatre zones d’échouage d’algues vertes avec présence potentielle de vasières, pour une mesure du 4 mai 2021 au 30 septembre 2021.
Nous apprenons par ailleurs, par la presse, que les 4 capteurs sont situés plage de l’hôtellerie à HILLION, à Boutdeville à LANGUEUX, plage du Valais à SAINT BRIEUC et au port du Légué à PLERIN et que cette pratique a cours depuis 2019.
« Compte tenu des dépassements ponctuels des valeurs guides de l’OMS plage de l’hôtellerie à Hillion » devant « inciter à la plus grande vigilance », l’ARS sensibilise les médecins aux risques liés à l’intoxication à l’hydrogène sulfuré en énumérant les symptômes afférents et en invitant les médecins à faire connaître à l’ARS « les cas de consultations ou prises en charge en lien avec un exposition probable ou confirmée à l’H2S ».
Cette situation appelle de notre part les observations et demandes qui suivent :
1) TRANSPARENCE
Nous ne pouvons qu’être indignés du double manque de transparence qui entoure cette pollution aérienne. Autant Air Breizh publie quotidiennement son bulletin de l’air concernant les autres pollutions aériennes mesurées par l’organisme (particules fines PM 10 ; particules très fines PM 2,5 ; dioxyde d’azote NO2 ; ozone O3 ; dioxyde de soufre SO2), autant ici la mise en place du dispositif de mesure comme ses résultats sont été soigneusement occultés. Les élus se sont opposés à une publication en temps réel des résultats, qui selon les déclarations dans la presse de M. Denis Hamayon, maire d’Yffiniac et vice-président de SBAA, seraient « destinés aux élus et pas au public ». Il est aisé de comprendre que de telles méthodes ne sont pas de nature à inspirer confiance ni aux associations ni au public !
► Nous demandons
- qu’Air Breizh publie quotidiennement les données enregistrées ;
- que d’autres sites impactés par les marées vertes soient également équipés de capteurs avec sensibilisation des médecins du secteur concerné (plage Saint-Maurice à Morieux, partie sud de la plage de la Banche à Binic, plage du Ledano à Paimpol…).
2) AMMONIAC
De l’aveu même du Haut Conseil en Santé Publique, les algues en décomposition dégagent différents gaz dont du méthane, de l’ammoniac, de l’hydrogène sulfuré, des mercaptans…, ce qui a conduit ce Haut Conseil à recommander qu’en Martinique, confrontée à la décomposition d’algues brunes échouées massivement (les sargasses), le suivi de la pollution de l’air concerne l’H2S mais également l’ammoniac. Pourquoi n’y a-t-il pas, de la même façon, de suivi de l’ammoniac sur nos côtes, d’autant qu’avec les épandages agricoles (déjections et engrais chimiques), nous subissons déjà une pollution de fond en ammoniac sans égale ailleurs ? Est-ce par crainte de résultats trop préoccupants ?
► Nous demandons qu’en ces mêmes points de mesure de l’hydrogène sulfuré soit également mesurée la concentration en ammoniac (NH3), avec des résultats quotidiens accessibles sur le site d’Air Breizh.
3) APPEL A TEMOIGNAGES
Des médecins libéraux sont mobilisés pour faire remonter à l’ARS des données sur les impacts sanitaires de l’hydrogène sulfuré dont ils auraient à connaître dans leur cabinet.
Toutefois, vous conviendrez que de toute évidence, on ne prend pas rendez-vous chez son médecin simplement pour témoigner que tel après-midi on a été pris d’un mal de tête ou de nausée ou encore que l’on est contraint de fermer ses fenêtres régulièrement pour se protéger de l’odeur incommodante ou que tel dimanche on a ressenti des picotements aux yeux à l’occasion d’une promenade sur le sentier de randonnée ou une gêne respiratoire à l’occasion d’un jogging.
En conséquence, notre association souhaite informer la population de la commune d’Hillion (cernée par les marées vertes) mais aussi celle de Boutdeville, du Valais et du Légué et recueillir des témoignages de gênes ou troubles occasionnés par la pollution dégagée par les algues vertes putrides.
Pour ce faire, nous avons préparé des panneaux comportant une information d’alerte et un appel à témoignages (en PJ), de format A3, sur des supports de bois destinés à être plantés le long du sentier de randonnée à Hillion ainsi que dans les trois autres points susmentionnés, pour y rester jusqu’au début octobre.
►Nous vous demandons de laisser en place ces panneaux à même de toucher les personnes de passage comme les résidents permanents ou saisonniers.
Dans le cas contraire, nous nous verrions contraints de distribuer le document dans les boîtes aux lettres de l’ensemble de la commune d’Hillion ainsi que près des trois autres sites mentionnés.
Nous nous engageons à rendre compte des témoignages reçus et à les transmettre à l’ARS. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, Monsieur le Président, Monsieur le Maire, l’expression de notre haute considération.
Copie à
- Monsieur Emmanuel BERTHIER Préfet de la région Bretagne, - Monsieur Thierry ANDRIEUX Président de Lamballe Terre & Mer, - Monsieur Philippe HERCOUET Maire de Lamballe, - Monsieur Paul CHAUVIN Maire de Binic-Etables, - LA PRESSE
Cette marée verte serait presque belle à côté de certaines plages, mais attention cela n'empêche pas la toxicité !
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Extrait article de libérationhttps://www.liberation.fr/idees-et-debats/editorial/algues-vertes-lechec-manifeste-de-letat-20210702_5KM7XN6ZTRCHVFU4UT4QC2ABC4/
Pièces jointes : Communiqué de M. Barbo aux agriculteurs (26/4/2019), Taux de nitrate et marées vertes (06/2021), Lettre aux élus de la CLE (18/6/2021)
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