Halte aux marées vertes !

 

Communiqué de presse de HAMV du 7 avril 2022 Collecte nautique des algues : le mirage technologique !

 

Le 7 mars dernier, le préfet de région a annoncé le lancement d’un appel d’offres pour la mise en oeuvre d’un procédé innovant expérimental de collecte en mer des algues vertes dans la baie de Saint-Brieuc. Les entreprises avaient jusqu’au 6 avril pour y répondre. Le prestataire retenu pour un an devra démarrer en juillet prochain (test entre le 18 et le 24 juillet). Par un prélèvement de 30 tonnes minimum par jour, envoyées en centre de traitement de Launay-Lantic, ce dispositif prétend éviter des échouages dans des zones peu accessibles au ramassage et réduire le stock d’algues en sortie d’hiver. Le maire d’Hillion notamment, contraint de fermer des plages, réclamait la mise en place d’une collecte avant échouage.

 

Le CEVA rappelle que ce n’est pas la première fois que la collecte avant échouage est expérimentée (en 2003-2004-2005 en baie de la Fresnaye et début des années 2010 à Saint-Michel en Grève) mais cette collecte dans le rideau d’eau par des engins roulants s’est révélée très destructrice pour l’estran. Le CEVA oublie de rappeler qu’au début des années 2010, la collecte par bateau a déjà été effectuée (devant la plage du Moulin Blanc à Brest et stoppée car ces algues qui étaient ensuite relarguées dans des zones plus profondes et moins lumineuses venaient remplir les filets des pêcheurs).

Autant dire que beaucoup de deniers publics ont déjà été dilapidés dans cette fuite en avant dont on peut craindre qu’elle s’apparente à un pompage de « shadoks ».

Les algues vertes sont le symptôme d’une agriculture malade. L’expérimentation de leur collecte en mer est très représentative des dérives qui affectent tout le système agricole dominant. On assiste en effet à une fuite en avant technologique effrénée, qu’elle soit mécanique, chimique, biologique, génétique, robotique ou numérique. Les exemples sont légion. Ici, un ramassage des algues voulu plus performant pour chercher à minimiser le symptôme sans traiter la maladie, sans s’attaquer aux excédents d’azote à l’origine des algues et qui sont structurels en Bretagne (car on importe massivement, soja, céréales et engrais azotés). Ailleurs, des carottages dans les parcelles pour faire analyser en laboratoire les reliquats d’azote dans les sols, de nouveaux matériels d’épandage plus coûteux, des GPS sur les tracteurs, des stations de dénitrification, l’usage de drones pour inspecter les parcelles ou pulvériser des pesticides, le  raclage en V des lisiers pour l’export d’azote via les méthaniseurs, ou encore l’apport d’inhibiteurs de nitrification sur les prairies pâturées, l’ajout d’additifs acidogènes dans l’alimentation des animaux pour inhiber les réactions dans la litière responsables de la formation d’ammoniac, etc…

 

La magie de l’innovation est censée répondre aux enjeux environnementaux. C’est une illusion dangereuse pour l’environnement mais aussi pour les agriculteurs et les consommateurs. Les machines ont vidé les campagnes de millions de paysans, créant de nouvelles dépendances pour ceux qui restent. La course à l’agrandissement pour « rentabiliser » les outils et l’endettement qui s’ensuivent ne sont pas les moindres des problèmes créés.

En signant fin mars une convention avec GRDF dans le cadre de « Happy Gaz », le maire d’Hillion apporte son soutien à la méthanisation agricole, dernier dévoiement de l’agriculture industrielle, celle-là même qui est responsable des algues vertes sur sa commune.

Qu’il s’agisse du ramassage des algues en mer ou de la méthanisation, le maire d’Hillion ne fait qu’adhérer au solutionnisme gouvernemental qui consiste à mettre en avant de soi-disant solutions technologiques aux problèmes rencontrés pour prétendre qu’il n’y a pas de problème et ce faisant, en créer d’autres. C’est là tout le sens de « la révolution agricole et alimentaire » défendue par le candidat Macron.

 


Elles arrivent, toutes fraîches du 05/04/2022 ! pas loin de la maison de la baie d'Hillion !

 

 


1) Victoire !

 Sur le dossier des algues vertes et de la pollution de l'air à l'hydrogène sulfuré, Ronan KERDRAON, président de Saint-Brieuc Armor Agglomération, a dû renoncer à cultiver le manque de transparence qu'il défendait mordicus de façon éhontée depuis plusieurs mois !

 Il y a été contraint et forcé par le projecteur que nous avons mis sur cette affaire, lequel a conduit Air Breizh à s'exprimer pour la 1ère fois sur la transparence des données de mesures de H2S, rejoint par le Haut Conseil de la Santé Publique qui, dans son rapport publié en février dernier, préconise sans surprise de rendre les résultats de mesure disponibles immédiatement (comme il l'avait demandé pour les Sargasses aux Antilles dans un rapport de 2018).

 Retrouver sur RMC, dans l'émission "RMC s'engage pour vous" de ce 11 mars, 3 mn à ce sujet, avec l'engagement de Ronan Kerdraon et la conclusion de Halte Aux Marées Vertes.

 

Algues vertes: en Bretagne, les mesures de pollution de l'air bientôt publiées quotidiennement
Marie Dupin et Anne-Lyvia Tollinchi avec Guillaume Descours

La plage de Hillion en Bretagne est fermée depuis le mois de juillet à cause de la prolifération d'algues vertes. Ces algues dégagent un gaz toxique très dangereux quand elles pourissent ce qui inquiètent les riverains. Sous la pression du Haut conseil de la santé publique, la communauté de commune vient d'accepter de publier quotidiennement les mesures de pollutions de l'air pour les zones situées autour des plages polluées.

En Bretagne, les mairies vont publier les mesures de pollution de l'air autour des plages polluées par les algues vertes. Il y a un mois, nous vous parlions sur RMC de la plage à Hillion dans la baie de Saint-Brieuc. Une plage fermée depuis le mois de juillet dernier à cause des algues vertes qui dégagent un gaz toxique très dangereux voire mortel.

Des riverains de cette plage veulent avoir accès aux mesures de pollution de l'air en temps réel. Ces mesures sont faites entre fin mai et fin septembre, c'est là où il y a le plus d'algues sur les plages.

jusqu'à présent, Ronan Kerdranon, président de la communauté de communes, avait toujours refusé de publier ces données quotidiennement, mais et c'est une information RMC, il a changé d'avis.

“L’engagement que je prends aujourd’hui, c’est qu’on facilitera la publicité et la transparence donc de l’ensemble de ces mesures. Dès que les mesures commencent, elles seront publiées. Les riverains, les réseaux sociaux, tout le monde aura la possibilité d’avoir ces indications. Soit on publiera un communiqué, soit on publiera sur un site internet ou alors si on peut avoir une application pour envoyer un sms pour dire à quel niveau est arrivée la mesure, on le fera. De toute façon, ces données-là seront publiées à minima sur le site internet de l’agglomération”, indique-t-il.

Mais alors qu'est-ce qui a fait changer d'avis la communauté de communes? Après la diffusion de nos reportages, le Haut conseil de la santé publique, une institution qui dépend du ministère de la Santé, a publié un avis sur les algues vertes ( https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=1152 ) . Il demande noir sur blanc à ce que les habitants aient accès aux mesures de pollution de l'air "immédiatement" et non pas une fois par an comme c'est le cas aujourd'hui. Et il faut que l'information soit facilement accessible donc par exemple via des SMS ou une application sur le téléphone.

Vers une aggravation du phénomène des algues vertes?

C'est donc une petite victoire pour les riverains, mais ce n'est pas la fin de leur combat parce que leur rêve, c'est de pouvoir retourner sur leurs plages, de pouvoir respirer de l'air non pollué. Sauf que tant qu'il y aura des algues vertes, ce ne sera pas possible. C'est donc en amont qu'il faut agir. Et ça aussi, le Haut conseil à la santé publique le dit. Il parle de " faillite" de la part des pouvoirs publics depuis 20 ans sur cette question des algues vertes.

“Ce Haut conseil souligne une ‘certaine faillite’, c’est dit gentillement. Et il est intéressant de lire également que ce Haut conseil prévoit une aggravation du phénomène des marées vertes liée au changement climatique. Ne serait-il pas temps de prendre le taureau par les cornes, de prendre le problème à la racine. Il faut revoir en profondeur notre modèle agricole et en particulier notre modèle d’élevage industriel intensif”, assure Annie Le Guilloux, présidente de l'association Halte aux marées vertes.

https://rmc.bfmtv.com/actualites/societe/algues-vertes-en-bretagne-les-mesures-de-pollution-de-l-air-bientot-publiees-quotidiennement_AV-202203110108.html

 

 


 2) Collecte en mer des algues vertes

 Le préfet de région a lancé un appel d'offres, ouvert jusqu'au 6 avril, pour "un procédé innovant et expérimental de collecte des algues vertes en mer dans la baie de Saint-Brieuc".

Cette décision fait écho à une des préconisations contenues dans le rapport du Haut Conseil de la Santé Publique du 15 février. Il répond aussi aux demandes répétées de M. Cosson, maire d'Hillion !

Il y est question de ramasser au minimum 30 tonnes par jour en baie d'Yffiniac et dans l'anse de Morieux, à partir de juillet prochain, aux fins de limiter les échouages dans les zones peu accessibles au ramassage.

 Rappelons que des essais ont déjà été réalisés par le passé en baie de Lannion et abandonnés car peu concluants.

Soulignons que ce procédé représente un renchérissement conséquent du volet curatif du plan algues vertes… payé par le contribuable !

Et surtout,

- nous craignons que cette collecte en mer (si tant est qu'elle puisse avoir un tant soit peu d'efficacité) contribue à développer la résignation face au fléau des marées vertes,

- nous aimerions que la même recherche de performance soit au rendez-vous sur le volet préventif et là nous ne voyons rien venir de crédible (diminution de moitié du cheptel et arrêt de l'agro-industrie pour en finir avec la pauvreté et le suicide des agriculteurs) !

 Voir en PJ  le Télégramme du 10 mars + le lien vers un article de "20 minutes"

https://www.20minutes.fr/planete/3250135-20220310-bretagne-etat-veut-reessayer-ramasser-algues-vertes-mer


 3) L'union fait la force : jouer collectif !

A) Action du samedi 12 mars pour le climat et la justice sociale

HAMV appelle à participer au rassemblement qui partira de la mairie de LANGUEUX vers la zone commerciale, ce samedi 12 mars à 14h00.

Co-présidents empêchés car pris par ailleurs mais d'autres membres de HAMV seront présents.

Entre autres pancartes possibles :

Agriculture : 44 % des GES en Bretagne (Source : Observatoire de l'Environnement en Bretagne)

Elevage breton : Stop aux importations de soja climaticide

… … Logo disponible pour ceux qui veulent l'imprimer et le coller sur pancartes.

B) Carnaval des luttes à Guingamp le samedi 19 mars

Si on s'en réfère à la 1ère édition de 2021 qui avait réuni 2 000 personnes, un carnaval festif, coloré, bigarré, dansant, chantant, joyeux.. et combatif  !

Halte Aux Marées Vertes y prendra la parole 3 mn.

RDV pour un départ à 13h30 de la place du Vally. A vos agendas !

 C) Collectif contre l'usine à cochons de Langoat (22) qui vise à produire 22 000 cochons par an.

Halte Aux Marées Vertes a participé le 14 mars à une réunion en visio, initiée par le Collectif Bretagne contre les fermes-usines, aux fins d'organiser un rassemblement à Langoat le mardi 26 avril prochain, à l'occasion de la journée nationale d'action contre les grands projets inutiles imposés.

Prochaine réunion en visio, lundi 14 mars de 18 h à 19h, pour réfléchir à l'organisation de cette action du 26 avril.

Date du mardi 26 avril à noter sur vos agendas ! Nous y reviendrons.

 D) Convergence pour une Agriculture Paysanne Ecologique et Sociale (CAPSEB)

Halte Aux Marées Vertes participe activement aux travaux de la CAPSEB (le mot initial de "coordination" a été remplacé par "convergence" et "environnementale" par "écologique").

Après la réunion du 1er février à Guéhenno 56  (HAMV représentée par Alain et Annie), Gilles et Annie représentaient HAMV lors de la dernière réunion en visio du 7 mars.

Principaux points abordés :

- un rassemblement le 7 ou le 8 avril devant le Conseil Régional à l'occasion de la session dédiée à la sortie des pesticides,

- résulta de la rencontre d'une délégation de la CAPSEB avec les scientifiques de l'association Bretonne EPolAR (Ecologie Politique en Armorique) en vue de jeter les bases d'un "Conseil scientifique",

- graves incidents qui se sont produits à l'occasion d'une réunion publique organisée le 16 février par "Les communs de Nargoat" à Querrien (pays de Quimperlé),

https://www.ouest-france.fr/bretagne/querrien-29310/querrien-de-grosses-tensions-autour-d-une-ferme-a-reprendre-19285c48-9023-11ec-867e-e61dd7e562f1

- combat contre la méthanisation,

- rassemblement qui aura lieu à Langoat le 26 avril contre le projet d'usine à cochons,

- action sur la souveraineté alimentaire portée par le collectif pour une sécurité sociale alimentaire…

mais aussi organisation interne de la CAPSEB à mettre en place, avec la difficulté d'imposer la parité ou même une amorce de parité H/F.

 


 Le 8 mars 2022 : Communiqué de presse  -----Algues vertes : St-Brieuc Agglomération au pied du mur

 

Des mesures d’hydrogène sulfuré ont été effectuées en quatre points du fond de la baie de St-Brieuc durant 5 mois l’an passé. Halte Aux Marées Vertes a demandé à M. Kerdraon, président de St-Brieuc Armor Agglomération, commanditaire de ces mesures, que les résultats en soient publiés au jour le jour : en vain.

Air Breizh*, en charge de ces mesures, a publié le 7 février un bilan de cette campagne de mesures en précisant que, non seulement il n’y avait aucun obstacle technique à la communication quotidienne des résultats, mais qu’elle recommandait que cette diffusion soit mise en place. M. Kerdraon s’est alors retranché derrière le fait qu’un avis du Haut Conseil de la Santé Publique était attendu pour ne pas divulguer ces mesures devant, selon lui être « consolidées et interprétées ».

L’avis attendu du HCSP** a été mis en ligne le 15 février dernier. Force est de constater qu’il ne fait que reprendre la grille d’interprétation que le même Conseil avait publiée dans son rapport du 8 juin 2018 sur les Sargasses aux Antilles. N’en déplaise à M. Kerdraon qui écrivait dans son courrier du 21 janvier « il ne s’agit ni des mêmes algues, ni des mêmes conditions de milieu. L’avis du HCSP concernant les sargasses n’est en l’état actuel, à priori pas reproductible pour les algues vertes » Et bien si.

 

Sur les mesures d’hydrogène sulfuré

Examinons ce que répète le HCSP concernant les Valeurs Toxicologiques de Référence (VTR) qu’il convient de rapprocher des valeurs mesurées par Air Breizh afin d’apprécier le niveau de pollution de l’air : voir le tableau en page suivante et les commentaires assortis.

 

Par ailleurs, concernant cette pollution diffuse, le HCSP demande (page 9) que les collectivités locales disposent de « moyens de mesures permanents à proximité des zones habitées, l’information devant être disponible immédiatement (applications téléphoniques, SMS...) auprès des collectivités locales et des usagers. A ce jour cette information ne semble pas disponible même si celle-ci existe ».

Nous osons croire que ce démenti cinglant conduira le président de l’agglomération à revenir à la raison et à autoriser Air Breizh à communiquer les mesures journalières de l’an dernier et celles des années à venir. Nous allons donc adresser cette semaine un courrier à M. Kerdraon pour solliciter à nouveau les résultats de mesure de H2S en précisant qu’à défaut de réponse positive, nous serons conduits à solliciter rapidement la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs).

 

Le HCSP préconise :

  • dans les zones à risques, une mesure permanente de l’H2S avec une surveillance 7j/7 (matériel de mesure dans les vasières, dans les rochers, à proximité des zones de stockage et de manutention des algues) ;
  • - « d’exploiter les données recueillies pour déclencher des alertes sonores et/ou visuelles d’exclusion de la zone. On peut citer à titre d’exemple l’installation de mâts avec alertes visuelles au niveau des chemins d’accès pour les piétons ». On lit également que la communication « pourra associer les moyens actuels (SMS vers les résidents et touristes, application smartphone dédiée nationale ou locale ; panneaux d’information sur les sites, informations dans les offices de tourisme) »
  • déconseiller les balades dès identification de l’odeur caractéristique du sulfure d’hydrogène ou du diméthylsulfure »

 

Sur le ramassage des algues

 

Le HSCP avertit qu’il est à prévoir une aggravation des marées vertes avec l’augmentation des températures des eaux de surface liée au changement climatique.

Quand on sait par ailleurs qu’il n’y a pas de diminution des taux de nitrate à attendre du futur plan régional nitrates n° 7 et du 3ème plan algues vertes, on mesure la nécessité de muscler le dispositif curatif (ramassage et contrôle de la pollution aérienne).

Le HCSP recommande notamment de :

- collecter préventivement dans l’eau en période hivernale le reliquat des algues de l’année précédente pour « décontaminer la zone côtière proche »

- de mettre en place par région une nouvelle mission de pilotage centralisé avec un centre de crise opérationnel 7j/7, pour rassembler les informations relatives aux échouages, gérer les moyen humains et techniques mobilisables, faire des aménagements permettant l’accessibilité des équipements dans les lieux critiques…

- en ce qui concerne la collecte curative, tester des procédés de stabilisation chimique des algues de façon à bloquer la fermentation anaérobie…

Notons enfin que le HSCP souligne, « après plus de 20 ans de situations répétées de crises et d’alertes aux pouvoirs publics », « une certaine faillite de la gestion préventive et curative des échouages d’algues vertes et de leur élimination rapide ». Cette conclusion va bien dans le même sens que l’alerte que nous sonnons à ce sujet, particulièrement depuis deux ans.

 

►La publication des rapports d’Air Breizh et du HSCP met donc la collectivité au pied du mur des mesures de gestion à prendre.

 

►Ce renchérissement qui s’annonce du volet curatif devrait plus que jamais pousser à s’attaquer enfin à la cause de ces marées vertes.

 

* Rapport d’Air Breizh :

https://www.airbreizh.asso.fr/publication/algues-vertes-resultats-de-la-surveillance-de-lhydrogene-sulfure-dans-la-baie-de-st-brieuc-22-saison-2021/

** Avis du HCSP :

https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=1153

 

HYDROGENE SULFURE

Haut Conseil de la Santé Publique

Valeurs Toxicologiques de Référence (VTR)

Résultats des mesures effectuées par Air Breizh

L’Hôtellerie à Hillion

Trois autres sites

VTR aigüe

0,1 mg/m3 (soit 0,07 ppm)

= 100 μg/m3

 

Valeur horaire maxi :

1 196 μg/m3

 

Moyenne journalière maxi

201 μg/m3 le 29 juin

 

Moyenne journalière sur 5 mois : 15,4 μg/m3

Valeurs horaires maxi :

de 44 à 332 μg/m3

 

Moyennes journalières maxi :

de 8 à 26 μg/m3

 

Moyennes journalières sur 5 mois :

de 1,8 à 4,8 μg/m3

VTR

sub-chronique

0,03 mg/m (soit 0,02 ppm)

= 30 μg/m3

 

VTR

chronique

0,002 mg/m3 (soit 0,001 ppm)

= 2 μg/m3

 

Les valeurs toxicologiques de référence (VTR) pour l’hydrogène sulfuré expriment les valeurs-seuil « en-deçà desquelles l’individu peut-être exposé sans constat d’effet néfaste ».

A l’endroit où les mesures ont été effectuées, la concentration en hydrogène sulfuré atteint des niveaux rendant la fréquentation de ce type de sites tout à fait déconseillée, tout particulièrement à Hillion.

S’il est vrai que cette pollution se dilue dès lors qu’on s’éloigne des zones d’échouage, les niveaux atteints en bord de plage ne laissent pas de doute sur un niveau de pollution qui reste préoccupant pour les riverains habitant sur la bande littorale, à Hillion notamment.

Rappelons enfin que la décomposition des algues dégage en réalité un cocktail de 19 molécules observées (liste ci-après), moins dangereuses que le H2S mais dont les effets cumulés interrogent grandement.

A noter parmi ces molécules, l’ammoniac qui n’est pas mesuré ici en baie de Saint-Brieuc. Or, interrogé à ce sujet en 2018, le HCSP avait précisé que lorsqu’il y avait exposition conjointe à l’hydrogène sulfuré et à l’ammoniac, il convenait de « sévériser » les valeurs. Ainsi « entre 0,07 et 1 ppm de H2S et pour des concentrations de NH3 inférieures à 8,3 ppm : mise en place rapide (sous 48 h au maximum) du chantier d’enlèvement des algues et information des personnes vulnérables afin qu’elles se tiennent éloignées des zones affectées »

 


Communiqué de presse de HAMV du 4 mars 2022 : Lisier dans les cours d’eau : incurie et impunité

 

Le 2 mars, pompiers et gendarmes sont venus constater le déversement accidentel dans l’Evron à Hillion d’une centaine de m3 de lisier de porcs de l’EARL Haute Rivière. Même si l’on ne connaît pas encore les résultats d’analyse de l’eau en cours, nul doute que cet accident est lourd de conséquences sur le milieu aquatique.

Le phénomène est en effet bien connu puisque nous assistons ces dernières années en Bretagne à une longue suite d’accidents de ce type (une dizaine par an), bien au-delà des cas les plus spectaculaires comme la pollution du Jaudy en 2017 à partir d’une porcherie de Pédernec, ou celle de La Penzé à Taulé en avril 2021…

 

La charge en matière organique du lisier permet la prolifération de bactéries qui se nourrissent de ces déjections à grand renfort d’oxygène. Le manque d’oxygène combiné à l’intoxication par l’ammoniac est fatal à la faune aquatique. Ces accidents menacent également les stations de production d’eau potable, les piscicultures et les élevages d’huitres et de moules aux embouchures.

 

Nous déplorons que ces inadmissibles atteintes à l’environnement, liés aux négligences et au manque d’entretien dans un système d’élevage où seul compte la course au rendement et au gigantisme, ne soient pas près de s’arrêter. Le préfet de région a en effet signé le 18 novembre 2021 un arrêté* qui, entre autres mesures, oblige à faire procéder au contrôle des ouvrages de stockage dans les bassins versants algues vertes : d’ici septembre 2024, pour les sous-bassins versants prioritaires et d’ici septembre 2026 pour les sous-bassins versants non prioritaires, comme à Hillion. Les exploitants ont ensuite un an pour faire procéder aux travaux. Soit une échéance théorique à fin septembre 2027, dans 5 ans. Quant aux fosses situées hors bassins algues vertes, elles peuvent continuer de fuir, rien n’étant prévu les concernant ! De surcroît, les difficultés économiques rencontrées par les exploitants peuvent faire craindre que le calendrier ne soit pas respecté ; Et d’ailleurs les 270 millions d’euros d’aides à la filière porcine annoncées début février ne sont assorties d’aucune contrepartie environnementale.

Et pendant ce temps, les extensions avalisées par le Préfet vont bon train, comme chacun peut le lire sur le site internet de la préfecture des Côtes d’Armor, dans la rubrique des installations classées agricoles, ces extensions ne se limitant pas aux seuls cas emblématiques dénoncés par les associations (Hénanbihen, Langoat…).

Quant aux élus, ils regardent ailleurs : consultés par le Préfet, ils ne rendent pas d’avis sur les projets agricoles, cherchent à détourner notre regard vers l’assainissement ou en appellent –comme M. Cosson, maire d’Hillion - à engloutir de l’argent public dans le ramassage les algues vertes avant échouage, au lieu de travailler aux côtés des citoyens à ce que le problème soit pris à la racine.

 

Le 4 mars 2022, les co-présidents

Annie Le Guilloux  09 64 12 77 33 ou 07 82 41 99 60  Gilles Monsillon 06 73 68 86 33

 

Arrêté préfectoral du 28/11/21

https://www.prefectures-regions.gouv.fr/bretagne/content/download/90442/579923/file/AP%20modificatif%20PAR6%20sign%C3%A9%2018nov21.pdf

 


Intervention de halte aux marées vertes lors de l'action organisé par Extension et Rebellion à la préfecture de St Brieuc le 23 février

 

La version longue de l'action organisé par Extension et Rebellion à la préfecture de St Brieuc le 23 février

 


Sur le site de L214, une nouvelle enquête dans un élevage de lapins situé dans la commune de Langoat (22), l'un des plus gros élevages de lapins en France. Les bâtiments abritent cinq fois plus de lapines reproductrices que la moyenne nationale : elles sont plus de 3 000 à donner naissance chaque année à environ 200 000 lapereaux. Tous les 75 jours, 25 000 lapins sont envoyés à l’abattoir après avoir vécu dans des bâtiments clos, enfermés dans des cages exiguës au sol grillagé.L’enfermement, la densité et la promiscuité augmentent les risques de propagation rapide de maladies, dont certaines peuvent se transmettre de l’animal à l'homme (zoonoses). La rentabilité de cette production intensive dépend donc principalement de l’usage préventif et massif d’antibiotiques permettant de réduire la mortalité. Malgré cela, entre 20 % et 30 % des lapins meurent en période d’élevage.Ces deux enquêtes mettent en lumière les conditions de vie effroyables des animaux, les difficultés des éleveurs, des problèmes de santé publique alarmants : antibiorésistance, pollution des eaux et de l’air. 

https://www.l214.com/enquetes/2022/animaux-et-presidentielle/lapins-et-antibiotiques/

 


Sur le site de L214, une nouvelle enquête, elle se situe dans un élevage intensif de cochons situé à Saint-Glen (22), adhérant à la Cooperl, proche d’un affluent du Gouessant qui coule dans la baie de Saint-Brieuc où les algues vertes sont invasives et où certaines plages sont fermées depuis 7 mois pour cause de danger d’intoxication au gaz d’hydrogène sulfuré (H2s).

 

Pétition et vidéo : https://www.l214.com/enquetes/2022/animaux-et-presidentielle/cochons-algues-vertes/


Extinction Rébellion célèbre a sa manière un anniversaire !

 

Les premières marées vertes sont été signalées en Bretagne en 1971.

En 1972, a été inaugurée la préfecture des Côtes d'Armor telle que nous la connaissons aujourd'hui.

Extinction Rébellion a célébré à sa manière ce cinquantenaire en parant la façade du bâtiment d'immenses banderoles** dénonçant la collusion entre les services de l'Etat et le lobby agricole qui a permis le développement continu des algues vertes : malgré les 6 plans d'actions régionaux nitrates et les 2 plans algues vertes successifs, 2021 marque une année noire sans précédent avec des plages fermées jusque dans l'hiver.

 

Cette action symbolique, menée pacifiquement, sans la moindre dégradation, a pourtant conduit ses six auteurs activistes à subir six heures de garde à vue au commissariat de St-Brieuc avant une prochaine convocation. Il n'échappe à personne qu'en revanche, lorsque les troupes de FDSEA commettent des violences et des dégradations spectaculaires (de bâtiments publics, de mobilier urbain, de supermarchés), leurs auteurs bénéficient d'une impunité notoire.

 

Ce deux poids-deux mesures flagrant est inadmissible. Halte Aux Marées Vertes se bat pour que les pouvoirs publics ne soient plus à la remorque des lobbys agri et agro industriels, pour que l’Etat donne aux agriculteurs un nouveau cap leur permettant de sortir de l’impasse mortifère où ils sont enfermés et qui les conduits et nous conduits dans le mur, qu’il s’agisse de leurs revenus, qu’il s’agisse du climat, de la biodiversité ou de la sécurité alimentaire. L'association exprime donc son soutien total à l'action salutaire et nécessaire des activistes d'Extinction Rébellion.

 

Le bureau de HAMV

https://www.halteauxmareesvertes.org

halteauxmareesvertes@laposte.net

HAMV - 16, rue de Georges Palante La Granville 22120 Hillion
Co-présidents
Annie Le Guilloux
09 64 12 77 33
07 82 41 99 60
Gilles Monsillon
06 73 68 86 33




Saint-Brieuc. Extinction Rébellion appelle à se mobiliser contre les algues vertes

Le mouvement qui lutte contre l’effondrement écologique et le dérèglement climatique organise une nouvelle action, le mercredi 23 février 2022, dans le secteur de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) contre les algues vertes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/saint-brieuc-extinction-rebellion-appelle-a-se-mobiliser-contre-les-algues-vertes-1b7ede5a-909a-11ec-8643-d1f725129785

Deuxième appel à mobilisation générale pour un changement de régime agricole contre le scandale des marées vertes en terre Breizh !

Après une première action devant la Chambre d’agriculture à Plérin en septembre 2021, nous remettons le couvert  

Rendez-vous mercredi 23 février 2022 (dans la matinée) aux alentours de Saint-Brieuc pour une action citoyenne afin de dénoncer l’omerta sur un scandale qui nous empoisonne tous et toutes !

Si vous souhaitez participer à cette action voici le lien vers le formulaire d’inscription :

 

https://framaforms.org/action-contre-les-algues-vertes-saint-brieuc-1642380440

 

Vous y trouverez également un appel à mobilisation plus détaillé avec plein d’informations.

 

Que tu viennes en tant que public ou en tant que rebelle activiste, bienvenue !

 

Soyons nombreu.x.ses pour faire entendre nos revendications et dessiner ensemble une voie vers un monde s’émancipant des logiques marchandes et industrielles mortifères.

 

Amour et rage,

 

Extinction Rebellion Saint-Brieuc

 


Alors c'est quand la publication de la concentration en H2s et en d'ammoniaque sur notre littorale de la baie de St Brieuc le long de la journée et toute l'année ?

 

https://rmc.bfmtv.com/emission/algues-vertes-en-bretagne-les-concentrations-de-gaz-dans-l-air-jugees-inquietantes-2054780.html

 

 


Lutte contre les algues vertes en Bretagne : un nouveau rapport sénatorial plaide pour plus d'éco-conditionnalité dans les aides de la PAC

Après un premier rapport sur l’efficacité des moyens de lutte contre les marées vertes sur les côtes bretonnes, le sénateur Bernard Delcros vient de présenter un second rapport sur l’évolution de la situation et le suivi de ses recommandations. Tout en reconnaissant de réelles avancées, il juge indispensable de passer à la vitesse supérieure, notamment en réorientant des crédits de la politique agricole commune (PAC) dans les territoires touchés par le phénomène. Pour agir plus efficacement contre la pollution par les nitrates, il préconise davantage d'aides conditionnées au respect de pratiques agricoles prenant en compte le contexte environnemental spécifique de ces baies.

1er point d'étape faisant suite au rapport sénatorial paru en mai 2021Voici la synthèse du rapport + le rapport in extenso, via les liens ci-dessous du 17 février 2022 : https://www.senat.fr/rap/r21-466/r21-466.html

 

Et son pdf : Suivi des recommandations du rapport d’information - ALGUES VERTES EN BRETAGNE : DE LA NÉCESSITÉ D’UNE AMBITION PLUS FORTE

https://www.senat.fr/rap/r21-466/r21-466-syn.pdf



SOUVENIRS

HISTOIRE INTERDITE

https://www.youtube.com/watch?v=pT3TEF3qE0A

https://www.youtube.com/watch?v=nPWwAd-16h8

 

 



Une vidéo version longue de la visite du député François Ruffin pour soutenir notre combat contre les marées vertes :


Dans la baie de Saint-Brieuc, des algues vertes même en hiverAFP mar. 8 février 2022, 3:20 PM"Attention danger": au fond de la baie de Saint-Brieuc, l'accès à la plage de l'Hôtellerie, à Hillion, est interdit depuis sept mois. Motif: la présence d'algues vertes en putréfaction, inhabituelle en hiver.

https://www.youtube.com/watch?v=s3wxzZVY6Ic


Mesures d'hydrogène sulfuré 2021 par Air Breizh

Lundi 7 février, Air Breizh a publié sur son site internet son rapport sur les mesures d'hydrogène sulfuré effectuées durant 5 mois en 2021 en quatre points du fond de la baie de Saint-Brieuc : Port du Légué à Plérin, plage du Valais à Saint-Brieuc, Boutdeville à Langueux, plage de l'hôtellerie à Hillion.

C'est la 2ème année consécutive que des mesures sont faites à l'identique sur ces 4 sites, sur une commande l'agglomération de Saint-Brieuc.

Par le lien suivant, vous avez accès au téléchargement de la synthèse en 2 pages et du rapport en 54 pages.

https://www.airbreizh.asso.fr/publication/algues-vertes-resultats-de-la-surveillance-de-lhydrogene-sulfure-dans-la-baie-de-st-brieuc-22-saison-2021/uec

Nous vous invitons à découvrir notre communiqué de presse à ce sujet que nous avons diffusé mardi 8 février à midi.


Reportage de Tébéo (2mn10) sur les mesures d'hydrogène sulfuré, avec HAMV, Air Breizh et Ronan Kerdraon qui parle d'amour ! et concède une publication mensuelle ! alors même qu'Air Breizh recommande dans son rapport une publication en temps réel.

Nous ne lâcherons pas M. Kerdraon : il va nous falloir nous tourner vers la CADA (Commission d'Accès aux Documents Administratifs) comme annoncé dans notre communiqué.

https://www.tebeo.bzh/videod/q3qrv8u

 


Ouest-France accessible par le lien suivant :

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/baie-de-saint-brieuc-ce-que-dit-le-rapport-d-air-breizh-sur-les-concentrations-de-h2s-dans-l-air-260e7a22-8827-11ec-83fb-10f9670fd651


RMC 03/02/2022

L'article diffusé dans les médias par l'AFP dimanche dernier 6 février

En fond de baie de Saint-Brieuc, des algues vertes même en hiver

·          Hillion (Côtes-d'Armor, France) -  06 février 2022 13:29     -  AFP (Clarisse LUCAS) 

 

"Attention danger": sous la douce lumière d'hiver, au fond de la baie de Saint-Brieuc, l'accès à la plage de l'Hôtellerie, à Hillion, est interdit depuis sept mois. Motif: la présence d'algues vertes en putréfaction, inhabituelle en hiver.

"Fermer une plage, c'est le recours ultime (...) et cette année, c'est la première fois qu'on ferme une plage aussi longtemps", se désole Mickaël Cosson, maire de cette commune de 4.200 habitants, située au coeur de la réserve naturelle nationale de la baie. 

"Mais 2021 a été une année exceptionnelle" en matière d'échouage d'algues vertes sur la commune. En moyenne, c'est 5/6.000 tonnes, mais là, on a atteint les 11.000 tonnes", poursuit l'élu DVD. 

- Dernier ramassage avant Noël -

"Cette plage est particulièrement bien abritée" et "on ne peut pas y faire de ramassage" mécanique en raison de son sol vaseux et rocheux, constate Sylvain Ballu, spécialiste du sujet au Ceva (Cente d'études et de valorisation des algues). 

Mais "à cette période de l'année, c'est quand même exceptionnellement rare", souligne le scientifique, précisant que le dernier ramassage en baie de Saint-Brieuc a été effectué "juste avant Noël".

Présente en mer à l'état naturel, l'algue verte, ou laitue de mer, peut se développer de manière intempestive sous certaines conditions: des baies peu profondes et abritées, de la lumière, une température de l'eau plus douce - c'est pourquoi elle se développe au printemps et en été - et surtout des rivières qui s'y jettent en étant trop chargées en nitrate en raison d'une fertilisation excessive des terres agricoles en amont. D'où ce qu'on appelle communément les marées vertes.

Lors d'un échouage, les ulves sont ramassées chaque jour sur le sable mais ne peuvent pas être récupérées dans les rochers ou les vasières.

C'est là que survient le danger sanitaire: quand elles se décomposent, les algues dégagent du sulfure d'hydrogène (H2S), un gaz à l'odeur d'oeuf pourri qui, à forte concentration, peut s'avérer mortel.

"On ne peut pas profiter de la plage, c'est dangereux", regrette Laurence Beauné, 59 ans, en promenant son chien. "En été, on sent les odeurs, on est obligés de fermer les fenêtres", dit-elle, résignée.

- "Refonder le système agricole" -

Sur la plage où il avance prudemment, "on a des taux de H2S encore élevés", constate Gilles Monsillon, coprésident de l'association Halte aux marées vertes (HAMV), avec en main un détecteur de gaz qui bipe régulièrement. 

"Jusqu'à présent, on connaissait cette problématique en été (...) et maintenant, c'est même en hiver. Est-ce qu'on va devoir fermer les plages toute l'année", s'interroge sa coprésidente, Annie Le Guilloux.

Les algues vertes ont commencé à se multiplier en Bretagne il y a plus de 40 ans mais la prise de conscience du danger sanitaire par les pouvoirs publics date de 2009, après la mort d'un cheval et la survie miraculeuse de son cavalier. 

"Depuis 2014, les taux de nitrate dans les rivières ne baissent plus, ils remontent même dans certains cours d'eau", observe Mme Le Guilloux. 

Pourtant, "selon l'Ifremer, il faut redescendre sous les 10mg de nitrate par litre pour que cette prolifération finisse par cesser. Or, nous sommes à une moyenne en Bretagne de 31,7mg/l et à 34,4 dans cette baie".  

Mickaël Cosson se dit malgré tout "optimiste". Car "pour la première fois, quelqu'un a été nommé pour ça et nous aurons maintenant un seul interlocuteur", dit-il à propos du haut-fonctionnaire récemment désigné par l'Etat.

Arrivé en novembre, ce dernier, Etienne Guillet, se félicite de "l'engagement très fort" de l'Etat. Il s'agit de "renforcer l’action auprès des agriculteurs, renforcer les moyens sur le curatif", assure-t-il à l'AFP, ajoutant: "on double l’enveloppe", de 5 à 10 million d'euros.

Sylvain Ballu, lui, est moins optimiste. 

"On est plutôt mal partis. L'hiver est déjà bien avancé et on n'a pas enregistré jusqu'à présent de grosses tempêtes" aux effets dispersants attendus. "Les indicateurs ne sont pas très bons".

Pour Annie Le Guilloux, qui pointe la densité de l'élevage en Bretagne, "nous n'avons fait que la moitié du chemin dans la lutte contre les algues vertes, et la plus facile (....) Il va falloir refonder en profondeur le système agricole"




La Coordination pour une agriculture paysanne sociale et environnementale en Bretagne
Elle a pour but de « fédérer les forces qui s’opposent au système productiviste agricole majoritaire » qualifié de « destructeur et mortifère ». La Coordination pour une agriculture paysanne sociale et environnementale en Bretagne a vu le jour, hier, à Guéhenno (Morbihan).Vingt-sept associations ont déjà signé la déclaration de la nouvelle coordination. Parmi elles, Bretagne Attac, Solidaires, la FSU, la Confédération paysanne, le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, Halte aux marées vertes, le Collectif contre les fermes usines, les Faucheurs volontaires, ...René Louail, de la Confédération paysanne, rappelle que la Bretagne est la première région agricole française « avec 56 % des porcs, 30 % du lait et 30 % des volailles produits en France » sur seulement « 6,7 % du territoire national ». Il constate aussi que le phénomène de concentration des exploitations n’est pas enrayé. Leur taille moyenne ne cesse de croître.La Coordination pour une agriculture paysanne souhaite inverser la tendance. Elle se propose de quadrupler le nombre d’installations, c’est-à-dire d’installer 3 000 nouveaux exploitants chaque année. Soit trois fois l’objectif que s’est fixé le conseil régional.Les partisans de l’agriculture paysanne s’insurgent contre les aides que continuent à percevoir les tenants du modèle productiviste. « Il a suffi que les éleveurs de porcs sortent leurs tracteurs pour que le gouvernement leur fasse un chèque de 270 millions d’euros. Ce n’est pas cela que nous voulons. »La Coordination interpelle également le conseil régional de Bretagne. Elle lui demande de cesser l’aide de 50 000 € accordée aux nouveaux poulaillers industriels. Concernant la maîtrise du foncier agricole, face à une Safer « aux mains de la FNSEA », elle demande à la Région d’intervenir à travers l’Établissement public foncier de Bretagne.

 

Le texte de naissance de cette coordination : https://drive.google.com/file/d/19rHdSxvryvZR5sAWlkg7omFuhTBDE_dq/view?usp=sharing

 

Beaucoup de pub sur FR3, mais l'entretien de René Louail sur FR3 est intéressant. Voir à 15mn16 :

https://www.ouest-france.fr/bretagne/bretagne-les-partisans-d-une-agriculture-paysanne-se-federent-15c7b690-8392-11ec-94b7-b1b3167b9fc3

 


Vous trouverez ci-dessous la réponse adressée ce matin par Halte Aux Marées Vertes au président de Saint-Brieuc Armor Agglomération, avec copie à dix autres destinataires. La teneur de la lettre (ci-jointe également) reçue le 25 janvier rendait en effet nécessaire une mise au point sur quatre questions. (Vous pouvez la télécharger ICI)

 


La réponse de Monsieur Ronan KERDRAON, Président de Saint-Brieuc Armor Agglomération et maire de Plérin

UNE PROVOCATION !

 


Algues vertes : dans la baie de Saint-Brieuc, une plage fermée depuis sept mois

par Delphine Evenou France Inter publié le 27 janvier 2022 à 6h17

 

La plage de l'Hôtellerie à Hillion (Côtes-d'Armor), est fermée depuis le 2 juillet 2021. Une situation inédite. Les conditions climatiques exceptionnelles de l'an dernier font perdurer la présence des algues vertes, alors que l'Etat prépare un nouveau plan de lutte contre le phénomène.

 

"Sur la baie de Saint-Brieuc, on a eu cette année 75% de surface touchée par les marées vertes en plus de ce que l'on a d'habitude." Sylvain Ballu, expert au CEVA"

 Article à télécharger (ci-dessous)

https://www.franceinter.fr/info/algues-vertes-dans-la-baie-de-saint-brieuc-une-plage-fermee-depuis-sept-mois?fbclid=IwAR1qhPFZeOrYYgrNoR_dAWIjMpnS-Hu0XHGUPu-YC7NpcEFf8rvdDfzaSkM


EST-CE UNE PROVOCATION ?

Article O-F du 26-01-2022

SUITE A NOTRE COURRIER CI-DESSOUS

Notre lettre en cliquant ici

 

Nos informations bi-mensuelles

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Article O-F du 21/01/2022


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


LETTRE OUVERTE à Monsieur Ronan KERDRAON
Président
de Saint-Brieuc Armor Agglomération
et maire de Plérin
5, rue du 71ème RI
22000 SAINT BRIEUC

Copie à :

 

  1. Thierry MOSIMANN, Préfet des Côtes d’Armor
  2. Etienne GUILLET, Sous-Préfet expert eau, algues vertes et transition agroécologique
  3. Stéphane MULLIEZ, directeur de l’ARS Bretagne
  4. Gaël LEFEUVRE, directeur d’Air Breizh
  5. Mickaël COSSON, maire d’Hillion
  6. Hervé GUIHARD, maire de Saint-Brieuc
  7. Richard HAAS, maire de Langueux
  8. Paul CHAUVIN, maire de Binic Etables-sur-Mer
  9. Thierry ANDRIEUX, président de Lamballe Terre & Mer
  10. Philippe HERCOUET, maire de Lamballe Armor

Télécharger la lettre ici

 


Nos voeux pour la nouvelle année 2022 !

STOP AUX IMPORTATIONS D'AZOTE, COMME LE SOJA !  DIMINUTION DU CHEPTEL DE BRETAGNE DE 50% !

 

Nous demandons que soit installé de détecteurs sulfure d'hydrogène H2S et d’ammoniac (NH3) en nombre suffisant sur nos plages et nos chemins côtiers et que les résultats soient rendus public d’une façon claire et quotidien, via air Breiz : https://www.airbreizh.asso.fr/ et nos mairies.

 

Bonjour,

Depuis le début de cette année, nous vous faisons part de notre détermination à nous mobiliser pour lutter contre les pollutions de ces algues vertes sur les plages et les côtes de la baie de St Brieuc et nous pointons ces causes.

Le journal Le Monde en cette fin d'année réalise une

Rétrospective 2021, avecLes dix articles Monde qui ont marqué l’année.

Une sélection de reportages, de portraits et d’histoires racontés par les journalistes et les correspondants à l’étranger de la rubrique Monde.

On y trouve à la troisième place cet article avec cet intitulé

La Bretagne est malade des algues vertes, et se soigne mal

Les mesures prises pour combattre la pollution générée par les plantes aquatiques sont insuffisantes, pointent deux rapports officiels. L’agriculture intensive est montrée du doigt. Reportage.

Vous pourrez lire cet article au complet en bas de ce message en cliquant sur le rectangle bleu pour télécharger le fichier archive pdf.

Le lien pour l'article du Monde (complet pour les abonnés au Monde) : https://www.24heures.ch/les-dix-articles-monde-qui-ont-marque-lannee-865221606716

C’est grâce à votre engagement à nos côtés que Halte Aux marées Vertes pourra intensifier ses actions en 2022 !
Vous pouvez déduire 66 % de son montant de votre impôt sur le revenu, si vous êtes imposable.

Par exemple : un don de 100 € ne vous reviendra en réalité qu’à 34 € après la réduction d’impôt. L’intégralité de votre don est reçu par notre l’association HAMV.

Nous avons conscience que vous avez reçu de nombreuses communications de notre part et d’autres organisations en cette fin d’année, nous tenons à vous remercier pour le temps accordé à nos messages, vos nombreux soutiens, votre mobilisation à nos côtés et pour votre générosité.

Vous êtes adhérent pour l'année 2021 ou pas, vous pouvez adhérer pour 2022 ou/et faire un don avec ce lien ci-dessous en vert en cliquant dessus :

https://www.helloasso.com/associations/halte-aux-marees-vertes/adhesions/adhesion-a-halte-aux-marees-vertes

Cette adhésion ou//et ce don se fait avec HelloAsso qui est une entreprise sociale et solidaire, qui fournit gratuitement ses technologies de paiement à l'organisme Halte aux Marées Vertes . Une contribution au fonctionnement de HelloAsso, modifiable et facultative (elle peut donc être de 0), vous sera proposée avant la validation de votre paiement.

Nous vous souhaitons de bonne fêtes de fin d’année et nous vous donnons rendez-vous à la rentrée !

 

 

Le bureau de HAMV

 

 

image

SITE :

https://www.halteauxmareesvertes.org/

Page Facebook

https://www.facebook.com/Halte-aux-Mar%C3%A9es-Vertes-119768436086166


 

 

 

https://www.lci.fr/regions/video-cotes-d-armor-les-algues-vertes-un-fleau-sans-fin-sur-cette-plage-de-bretagne-2206567.html

  



1 Janvier 2022
Rétrospective 2021 : Les dix articles Monde qui ont marqué l’année

Une sélection de reportages, de portraits et d’histoires racontés par les journalistes et les correspondants à l’étranger de la rubrique Monde.

La Bretagne est malade des algues vertes, et se soigne mal

Les mesures prises pour combattre la pollution générée par les plantes aquatiques sont insuffisantes, pointent deux rapports officiels. L’agriculture intensive est montrée du doigt. Reportage.

https://www.24heures.ch/les-dix-articles-monde-qui-ont-marque-lannee-865221606716

Alain Rebetez

 

fier d’avoir sorti la région de la pauvreté, mais qui a mis longtemps à reconnaître sa responsabilité dans ce désastre écologique.« La veille, la secrétaire du préfet m’a téléphoné et m’a dit : « Ce sont des gens méchants, il ne faut pas que vous veniez. »André Ollivro, fondateur de l’association Halte aux marées vertesInsultes et menacesAvec sa casquette rouge et le T-shirt de son association Halte aux marées vertes, André Ollivro a rencontré des ministres, des premiers ministres, il a essuyé insultes et menaces, il y a deux mois encore, à cause d’une séance de la préfecture sur un projet d’extension d’une porcherie qu’il contestait. « La veille, la secrétaire du préfet m’a téléphoné et m’a dit : « Ce sont des gens méchants, il ne faut pas que vous veniez. » Ils avaient peur, la police était là. L’association est allée, mais comme je n’étais pas là, ça les a calmés. »« Les choses s’améliorent (…) On était à 24 000 tonnes d’algues vertes en 2009, cette année ce sera 10 000 tonnes. »Mickaël Cosson, maire d’HillionÀ quelques kilomètres de là, dans les locaux de la mairie d’Hillion, le discours est très différent. Le maire Mickaël Cosson ne cache pas son exaspération face à «la surmédiatisation des algues vertes ». Son téléphone sonne : « Tenez, encore un journaliste, grommelle-t-il. C’est « Envoyé spécial », de France 2, ça n’en finit pas ! » Les choses sont d’autant moins près d’en finir que deux rapports officiels viennent d’être publiés, l’un d’une commission du Sénat, l’autre de la Cour des comptes, qui font exactement le même constat: malgré les 120 millions d’euros dépensés par l’État en dix ans, le plan anti-algues vertes a atteint ses limites. Seuls les paysans volontaires participent, les autres continuent le modèle intensif encouragé par des subventions beaucoup plus importantes que les aides modestes du plan. Or, constatent les deux rapports, l’agriculture est à l’origine de «95 à 98% des nitrates » qui alimentent la croissance des algues vertes.« Ce que je veux, c’est des solutions »

Gilles Huet, lui, a du temps. Pendant plus de trente ans il a dirigé l’association Eau et rivières de Bretagne. Il vient au rendez-vous avec Thierry Thomas, un ami ancien producteur de porcs. « Ça me fait rire quand j’entends les maires ou certains milieux agricoles se vanter de la baisse des nitrates dans les cours d’eau, ricane Gilles Huet. C’est le résultat de mesures environnementales qu’on leur a imposées, qu’ils ont systématiquement combattues et qu’on a dû défendre devant les tribunaux. » Lui-même, rien que pour la question des nitrates, il a intenté « quelque chose comme 250 plaintes ». « Et j’en ai gagné au moins 230 », ajoute-t-il.« Que le Sénat et la plus haute juridiction financière du pays fassent la même année une analyse aussi critique, c’est quelque chose, c’est un tournant. »Gilles Huet, ancien délégué général de l’association Eau et rivières de BretagneSur le dossier des algues vertes, Gilles Huet a la conviction, avec les autres associations, d’avoir « gagné la bataille de l’opinion publique ». Mais, sur le terrain, il estime que rien n’a changé. « Sur les huit bassins-versants concernés par le plan anti-algues vertes, un seul a vu les méthodes agricoles évoluer. Ailleurs, ça continue comme avant. » Thierry Thomas confirme : « Il faut reconnaître qu’il y a davantage de jeunes agriculteurs qui cherchent de petites exploitations, mais ils ont de la peine à trouver des surfaces alors qu’à côté la concentration continue, soutenue par les banques, les grandes coopératives de production, le syndicat agricole majoritaire de la FNSEA (ndlr : Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), les chambres d’agriculture… Dans toute l’organisation du secteur, ce sont partout les mêmes gens, qui forment un même milieu et défendent le même modèle productiviste. »Tournant espéré Ce modèle permet de produire en Bretagne, sur moins de 5% de la surface du pays, 60% de la viande porcine française, 40% de la volaille et 20% du lait. Comme le secteur est le premier employeur de la région, les appuis politiques ne manquent pas, à commencer par l’ancien président du Conseil régional de Bretagne, le socialiste Jean-Yves Le Drian, aujourd’hui ministre des Affaires étrangères, qui a toujours soutenu le secteur agroalimentaire et minimisé la question des algues vertes. Gilles Huet voit pourtant un espoir dans la publication des deux rapports : « Que le Sénat et la plus haute juridiction financière du pays fassent la même année une analyse aussi critique, c’est quand même quelque chose, c’est un tournant. Le Drian avait coutume de dire : la Bretagne est malade de ses algues vertes, mais elle se soigne. Aujourd’hui on peut lui répondre : elle se soigne mal ! » 

 


Peste porcine : la simulation d’un plan de crise en Bretagne

Franck JOURDAIN.

La filière porcine et les services de l’État se préparent au pire : la détection d’un cas de peste porcine africaine (PPA). Un exercice en conditions réelles s’est tenu en Bretagne en 2020, suivi de nombreux travaux. La restitution finale a eu lieu il y a quelques jours. Les dispositifs techniques et humains à mettre en œuvre pour faire face à la PPA ont été testés dans les conditions du réel, dans un vrai élevage porcin du Nord-Finistère. Les dispositifs techniques et humains à mettre en œuvre pour faire face à la PPA ont été testés dans les conditions du réel, dans un vrai élevage porcin du Nord-Finistère

| BÉATRICE LE GRAND, ARCHIVES OUEST-FRANCE Pour l’instant, la France est totalement indemne de la peste porcine africaine (PPA), cette maladie virale hautement contagieuse pour les suidés – sangliers sauvages et porcs domestiques – mais sans dangers pour l’homme. Le virus est présent en Europe depuis plusieurs années sur ses territoires de l’est, en Roumanie, Pologne, Allemagne… Mais jusqu’à quand ? Les professionnels et les services de l’État étudient depuis plusieurs mois les dispositifs organisationnels, techniques et humains à mettre en œuvre pour faire face à la PPA. Ils l’ont fait en situation réelle, dans un vrai élevage naisseur engraisseur (460 truies) du Nord-Finistère. Dans leur scénario, l’éleveur découvre, le 30 juin 2020, plusieurs porcs charcutiers morts dans une salle d’engraissement. Aller très vite Il alerte immédiatement son vétérinaire, qui observe des lésions caractéristiques de PPA. La direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Finistère est informée et les cas confirmés. En lien avec les professionnels, la préfecture déclenche un plan d’urgence sanitaire (PISU), qui sert de cadre lors de la survenue d’une maladie animale à plan d’urgence (fièvre aphteuse, peste aviaire, peste porcine). Tout doit aller très vite pour éviter la propagation rapide du virus dans une région de forte production. Dans le cadre de ce PISU rebaptisé PI-ZHU (« soie de cochon » en chinois), « le préfet met en place dans la journée deux zones par arrêté : l’une de protection, dans un rayon de 3 km autour de l’élevage source (douze exploitations), l’autre de surveillance, dans un rayon de 10 km (146 élevages) », explique Laurie Detrimont, de l’Organisation sanitaire Porc Bertagne.

Tout mouvement d’animaux est interdit pour trente à quarante jours. Les éleveurs concernés sont alertés par SMS qu’une réunion en visioconférence est programmée, à leur intention, dans la soirée. Les animaux de l’élevage « source » sont euthanasiés sur place, les élevages des zones visités pour vérifier s’ils ne constituent pas d’autres foyers. Les chasseurs effectuent des battues à la recherche de sangliers morts pour s’assurer qu’ils ne sont pas porteurs du virus. 1 million d’euros pour l’éleveur Ces derniers mois, six groupes de travail constitués de professionnels et de représentants de l’État ont continué de plancher. « Il en ressort que plusieurs points restent à creuser », explique le spécialiste du sanitaire de la DDPP 29, Loïc Gouyet. Il évoque la nécessité de « développer sans attendre une appli numérique qui permettra aux vétérinaires de remonter instantanément leur compte rendu d’élevages des zones réglementées ». Et il insiste sur la nécessité, pour les éleveurs, « d’accélérer sur la biosécurité (étanchéification des élevages pour les rendre imperméables à tout contact avec un sanglier contaminé, N.D.L.R).

Il faut avoir à l’esprit que seule une biosécurité efficace limitera la propagation du virus ». Pour les professionnels, se posent les conséquences économiques de la survenue d’une telle crise. La facture peut être très salée pour l’éleveur « source » – autour d’1 million d’euros entre la désinfection, les pertes d’exploitation, le repeuplement (il existe heureusement des dispositifs d’aides) – et lourde pour les éleveurs des zones réglementées. Un ou des cas de PPA devraient également toucher l’économie porcine : fermeture de marchés à l’export, baisse de prix du porc. C’est le ciel qui tombe sur la tête du secteur.

Mais tout ça n’est qu’une simulation.

Peste porcine :

la simulation d’un plan de crise en Bretagne.

 

 


 

Le télégramme du 18/12/2021

Pourtant il existe la Convention d'Aarhus......https://ree.developpement-durable.gouv.fr/la-convention-d-aarhus/"

Toute personne a le droit d’être informée, de s’impliquer dans les décisions et d’exercer des recours en matière d’environnement. Tel est, en résumé, le contenu de la Convention d’Aarhus. Ce texte essentiel contribue à créer la confiance du citoyen envers ses institutions, et plus largement, leur fonctionnement démocratique. En offrant au citoyen une place dans les débats environnementaux, elle rencontre les exigences de transparence et de proximité, synonymes de bonne gouvernance publique.

L’accès à l’information sur l’environnement est ouvert à toute personne, physique ou morale, sans que le demandeur n’ait à justifier d’un intérêt. En conséquence, aucune justification n’est nécessaire pour formuler une demande d’information. Nul besoin, non plus, d’être citoyen ou résident. Cette communication se fait dans le respect de certaines modalités particulières et sous réserve de certains motifs pouvant justifier une décision de refus.

L’exercice de ce droit diffère du droit d’accès aux documents administratifs, en ce qu’il prévoit des modalités de mise en oeuvre particulières et des motifs de refus limités.


Le public n'est plus le bienvenu à la commission locale de l'eau de la baie de Saint-Brieuc

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Par , France Bleu Armorique, France Bleu Breizh Izel

https://www.francebleu.fr/infos/environnement/le-public-n-est-plus-le-bienvenu-a-la-commission-locale-de-l-eau-de-la-baie-de-saint-brieuc-1639760162?fbclid=IwAR3cbZde6QQeRxqqflSVOMQz_4EsS8N7tayoNDLDSeBP7ZYNFGWSpG85Ry8


Côtes-d’Armor. La commission locale de l’eau interdit la présence du public

​Ce vendredi 17 décembre 2021, les membres de la Commission locale de l’eau du Pays de Saint-Brieuc ont voté pour un changement du règlement intérieur. Désormais, la présence du public n’est plus autorisée. Explications.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lamballe-armor-22400/cotes-d-armor-la-commission-locale-de-l-eau-interdit-la-presence-du-public-bb3fe5e8-5f2a-11ec-99a5-71442602a4ec?utm_source=sendinblue_of_newsletter-locale&mgo_eu=d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e&mgo_l=HldlLTC_QUqofLOJYfMmVg.2.0&utm_content=20211218&utm_campaign=of_saint-brieuc_22&utm_medium=email&utm_term=844016&vid=5070456&mediego_euid=5070456&alog=1&fbclid=IwAR3NV9IlEYQ2sVCHmac_rIpBhJGMgNGA1Fg8bRqRr1gZZI3rEuaNXZfJHDw 

Reprotage FR3 le 17/12/2021 à partir de la 3, 30 minutes, jusqu'à la 7ème !

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/emissions/jt-1920-bretagne?fbclid=IwAR2KMwrNNP7TyCVa9GVvgUoflBBw5IjrVZ3QAxMY4u_f0zfBY4HG1Ie_Wzs

 


MOBILISATION Commission Locale de l'Eau vendredi 17 décembre dès 9h10
La Commission Locale de l'Eau (CLE) du (schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE) de la baie de Saint-Brieuc se réunira vendredi matin prochain au 41, rue Saint-Martin à LAMBALLE (dans la salle de réunion de Lamballe Terre & Mer).
Jean-Luc BARBO, président de la CLE, n'en démord pas : il veut interdire la présence du public dans la salle depuis que Halte Aux Marées Vertes a eu la mauvaise idée de venir assister aux séances.
Le dernière fois, faute de quorum, il n'a pas pu faire voter cette modification du règlement intérieur mais cette fois il peut le faire sans quorum.
Nous allons donc protester contre ce huis clos et autres modifications anti-démocratiques par la distribution aux membres à l'entrée de la LETTRE OUVERTE ci-jointe qui sera communiquée à la presse la veille.
Merci à ceux qui peuvent se rendre disponibles de venir soutenir cette actions en étant présents à l'entrée de la salle dès 9h10.

 

PHOTO prise le 15/12/2021 de la plage de l'hotellerie !

 


 

Même après les grandes marées, le phénomène s'accélère et le ramassage de ces algues pourrissantes n'est plus à l'ordre du jour. On ferme les plages toute l'année ! Même le curatif est inopérant ! C'est une catastrophe que l'on voudrait cacher ! Regardez c'était hier 04/12/2021 !

 




Conférence de presse de HAMV du mardi 30 Nov 2021 à 11h, à Hillion

Voici le document donné à la presse :

 

https://www.facebook.com/Halte-aux-Mar%C3%A9es-Vertes-119768436086166/

 

Attention : accéder à l’intégralité de notre contribution (11 pages + annexes) sur la plateforme régionale de concertation, dans les cahiers d’acteurs

https://purpoz.com/project/programme-dactions-regional-nitrates-concertation-prealable/collect/deposez-vos-cahiers-dacteurs

ET ici en télachargement plus bas ...

 Article de O-F du 01/12/2021


Concertation régionale sur le Programme Régional d'Action Nitrates (PAR 7)

Nous déposerons, Mardi 30 Nov 2021, sur la plateforme régionale de concertation, notre contribution.

Ici, en téléchargement la version complète, avec ses annexes, de notre contribution HAMV.Et , en téléchargement une version concentrée de la contribution HAMV.

Pression animale insupportable !

 


Ci-dessous l'invitation adressée à la presse samedi 27/11.

Conférence de presse de HAMV mardi 30 Nov 2021 à 11h, à Hillion

Madame, Monsieur,

Sous l'égide la Commission Nationale du Débat Public, le Préfet de région a mis en place une concertation régionale relative à la préparation du prochain Programme d'Action Régional nitrates, le PAR7, qui va succéder au PAR6 (sept 2018-sept 2022).
 
La concertation est ouverte du 27 octobre au 10 décembre. Le 30 novembre, l'association Halte Aux Marées Vertes déposera sa contribution relative à ce PAR7.
Avec un taux de nitrate moyen dans les rivières bretonnes qui stagne depuis 2014, voire qui augmente légèrement, le PAR6 a fait la preuve de son inefficacité à contenir le trop-plein d'azote et à enrayer la prolifération des algues vertes. Malheureusement, avec le cadre posé pour le PAR 7, on s'achemine vers un nouvel échec.
 
Halte Aux Marées Vertes vous convie à un point presse pour analyser ce qui se dessine pour les années 2022-2026 et vous faire part de ses propositions qui appellent à rompre avec le recyclage de mesurettes qui ont démontré leurs limites.
 
Rendez-vous mardi 30 novembre à 11h
à La Grandville au 16, rue Georges Palante à HILLION
 
Ce sera aussi l'occasion de vous donner à voir les plages d'Hillion toujours fermées fin novembre pour cause d'algues vertes, alors même que la saison des algues vertes est officiellement terminée (survols du CEVA d'avril à octobre).

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Rappel :

Le Préfet de région lance une concertation régionale sur les mesures envisagées dans ce PAR 7 (2022-2027), via une plateforme dédiée au débat public (via la Commission Nationale du Débat Public).

Elle est ouverte du 27 octobre au 10 décembre.

https://purpoz.com/consultation/programme-dactions-regional-nitrates-concertation-prealable/presentation/presentation


Paysage dévasté...de pire en pire...fin d'après-midi le 25/11 sur la plage de l'hôtellerie à Hillion !


Nous serons bien sûr attentifs à la délibération que donnera le juge du TA dans cette affaire de ferme usine à Langoëlan.

Bonne initiative, le collectif devient régional, avec des premiers soutiens associatifs. "Le Collectif Bretagne contre l'agro-industrie" est né pour organiser une mobilisation contre tous les projets Hors-Sol en Bretagne, qu'ils soient de l'élevage intensif, de l'industrie, des entrepôts et plateforme de la grande distribution ... contre l'artificialisation des terres agricoles.

Une charte à été signée par bon nombre d'associations bretonnes, dont la notre pour réaliser des actions en commun !

https://www.ouest-france.fr/bretagne/langoelan-56160/morbihan-la-manifestation-contre-les-fermes-usines-rassemble-environ-200-personnes-0f552ba4-4a07-11ec-be61-99b35a9430a1

 

 

LANGOELAN – Halte Aux Marées Vertes– 20 novembre 2021, prise de parole !


"Halte Aux Marées Vertes a été invitée à vous dire quelques mots du PAR 7, le Programme
d’Action Régional Nitrates n° 7 ;


Alors de quoi s’agit-il et pourquoi vous en parler aujourd’hui ?


L’Europe, avec sa directive nitrates de 1991, fait obligation de lutter contre la pollution de
l’eau par les nitrates et le préfet de région est tenu d’établir un plan d’action régional, un
PAR. Nous en sommes au 6ème Plan d’Actions Régional ! le PAR 6 courant de septembre
2018 à septembre 2022. Le 7ème PAR 2022-2026 est actuellement en préparation.
Après avoir été condamné par le Tribunal administratif en juin dernier et taclé par la Cour
des Comptes en juillet, le Préfet de région a lancé une grande concertation qui a démarré le
27 octobre et se termine le 10 décembre. Vous tapez sur un moteur de recherche
« concertation régionale nitrates Bretagne » et vous trouverez le lien vers une plateforme où
vous aurez accès à un rapport, une annexe technique et des vidéos mais où vous pourrez
surtout donner votre avis ou encore voter en faveur d’avis qui ont été exprimés.
Le futur PAR 7 c’est quoi ? Le PAR 7 ce sont des mesurettes. Le PAR 7 n’est qu’une
« ressucée » du PAR 6, des mesures de même nature que celles qui ont montré leurs limites
car il faut savoir que si les taux de nitrates dans les rivières ont baissé entre 1995 et 2015,
depuis ils stagnent ou même remontent légèrement.


Alors c’est quoi le PAR 6 ou 7: ce sont essentiellement les règles relatives à l’épandage des
lisiers, fumiers et engrais de synthèse.
Le guide publié pour vulgariser ces règles fait 20 pages que chaque exploitant agricole est
censé connaître parfaitement. Un tableau résume l’essentiel de ces règles.


http://www.chambres-agriculturebretagne.fr/ca1/PJ.nsf/TECHPJPARCLEF/31881/$File/Reglementation-DN6-Calendrier-etdistances-epandage2019-01.pdf?OpenElement

Le respect de ces règles d’épandage supposerait le recours à un ordinateur embarqué sur le
tracteurs pour faire de la fine dentelle, parcelle par parcelle, sous-parcelle par sous-parcelle,
en tenant compte du fertilisant à épandre, du calendrier, de la pente, de la distance au
ruisseau, de la météo, de la culture passée, de la culture à venir…
Mais ce n’est pas tout, par ailleurs l’exploitant est censé veiller à l’équilibre de la fertilisation
azotée sur chaque parcelle en calculant, la bonne dose d’azote à apporter à chaque culture à
partir d’un référentiel de 92 pages de tableaux, coefficients, et équations
https://draaf.bretagne.agriculture.gouv.fr/Arrete-du-17-juillet-2017
Les exploitants sont supposés connaître ces prescriptions, les appliquer et produire des
déclarations : plan prévisionnel de fumure, cahier de fertilisation, déclaration annuelle de
flux d’azote.


C’est tellement complexe qu’on découvre sur la plateforme d concertation citée plus haut
seuls 13 % des exploitants remplissent eux-mêmes leurs documents de fertilisation, car
payer un bureau d’étude pour ça c’est à peu près le seul moyen de s’assurer que la
déclaration est conforme aux exigences réglementaires.
La réglementation sur la fertilisation azotée est doublement incontrôlable, car trop complexe
pour être praticable d’une part et parce que les contrôleurs font cruellement défaut d’autre
part. En 2016, ils n’étaient plus que 38 ETP (equivalent temps plein) pour contrôler 27000
exploitations agricoles en Bretagne.
En réalité tous ces calculs savants sont là pour noyer le poisson et nous faire oublier le
paramètre essentiel, l’information tabou passée sous silence, la densité animale : le nombre
d’animaux par hectare de SAU (Surface Agricole Utile).


Savez-vous que les bases d’identification des porcs et des volailles qui recensent précisément
les animaux dans les élevages sont la propriété du ministère de l’Agriculture, ne sont même
pas même pas accessibles aux Préfets !
Néanmoins la Cour des Comptes a fait un calcul pour les Côtes d’Armor, 1er département
français d’élevage. Par hectare de SAU, nous avons: 1,1 bovin + 22 porcs + 248 volailles
Difficile pour le public de prendre conscience de leur masse énorme tant ces animaux sont
pour l’essentiel dissimulés à la vue dans de grands bâtiments fermés.
Une telle densité animale à l’hectare est proprement insupportable pour l’environnement.
Pour nourrir ses 110 millions d’animaux d’élevage, la Bretagne importe en nourriture
animale l’équivalent de sa surface de production.


HAMV demande donc une diminution drastique du cheptel, de 50 %, afin que les
exploitants soient en capacité de nourrir leurs animaux sur leurs terres ou par un
approvisionnement local et d’en supporter les déjections, sans avoir à les traiter ou les
exporter. Nous demandons le retour à une agriculture paysanne, liée au sol,
Les Pays-Bas, inscrits comme la France dans l’Union Européenne, nous en montrent le
chemin en ayant voté une loi qui vise à diminuer leur cheptel de 30 %.. Il possèdent un
cheptel qui n’est pas identique au nôtre mais tout à fait comparable.
Il faut arrêter l’enfumage réglementaire évoqué plus haut (on ne doit plus s’égarer dans
des discussions autour du plafonnement théorique du solde de la balance globale azotée ou
de la mesure des reliquats azotés).


Il faut arrêter la fuite en avant technologique qui consiste par exemple à ajouter des
additifs inhibiteurs de nitrification dans le lisier ou dans le bol alimentaire des animaux ou
sur les pairies
Le débat doit porter sur la façon dont on réoriente l’agriculture pour aller vers une
diminution de moitié du cheptel breton, dans le cadre d’une agriculture liée au sol, autonome
et économe.
Si vous soutenez cette revendication, nous vous invitons à aller sur la plateforme de
concertation régionale nitrates entre le 1er et le 10 décembre et à voter pour notre
demande qui y sera déposée d’ici fin novembre."

https://purpoz.com/consultation/programme-dactions-regional-nitrates-concertation-prealable/presentation/presentation

 

 


Hier le 17 Nov 2021, petit tour à la plage de l'hôtellerie en fin d'après-midi....un désastre...ce matin, même constat !!!

Plage fermée !!!

 

En fait, hier, il y a eu un début de ramassage d'algues pleines de vase, pourries... impossible de les transporter à Lantic.

Donc, elles ont nécessairement été déposées sur un champ !

La saison des algues vertes est officiellementterminée et les survols du

 CEVA - Centre d'Étude et de Valorisation des Algues s'rrêtent en octobre !

Concertation régionale sur le Programme Régional d'Action Nitrates (PAR 7)

 

Le Préfet de région lance une concertation régionale sur les mesures envisagées dans ce PAR 7 (2022-2027), via une plateforme dédiée au débat public (via la Commission Nationale du Débat Public).

Elle est ouverte du 27 octobre au 10 décembre.

https://purpoz.com/consultation/programme-dactions-regional-nitrates-concertation-prealable/presentation/presentation

Ce lien permet :

- d'avoir accès au dossier de présentation des mesures contenues dans le nouvel arrêté en projet.

- d'exprimer un avis, que ces avis soient individuels ou viennent de personnes morales, lesquelles sont invitées à déposer un "cahier d'acteur" de 10 000 caratères maximum.

La plateforme offre également la possiblité de voter en faveur des avis qui sont émis.

HAMV déposera un avis en Novembre et invitera ensuite à voter pour sa contribution avant fermeture de la plateforme.

Sa contribution sera bien évidemment inspirée des orientations votées en assemblée générale le 2 octobre dernier.

Pour l'instant Il nous sommes évident qu'une fois de plus les mesures projetées ne sont pas à la hauteur des enjeux !

A bientôt pour la suite que nous donnerons à cette concertation !

RAPPEL : les dffirents études et rapports de la cour des comptes


Photos et texte de Francine Martiska  CE DIMANCHE 24 OCTOBRE 2021 La Jospinet PLANGUENOUAL 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous laisse apprécier ce spectacle...

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Bretagne : L’employeur d’un homme mort en ramassant des algues vertes jugé fautif mais pas inexcusable

JUSTICE Thierry Morfoisse était décédé d'un infarctus après avoir ramassé des algues vertes sur une plage de Binic en 2009

https://www.20minutes.fr/planete/3148515-20211014-bretagne-employeur-homme-mort-ramassant-algues-vertes-juge-fautif-inexcusable

 

Le communiqué du comité de soutien à la famille Morfoisse,

 

Mort de Thierry Morfoisse : le stress plus toxique que l’hydrogène sulfuré

 

La sentence est tombée. Le Tribunal judiciaire – Pôle social de Saint-Brieuc en son jugement du 14 octobre reconnaît que Thierry Morfoisse, chauffeur de l’entreprise Nicol Environnement décédé en juillet 2009 a bien été victime d’un accident du travail en transportant et déchargeant des algues vertes pourries au centre de traitement des déchets de Launay-Lantic.

 

Pour autant comment ne pas être surpris par le motif avancé par le Tribunal. L’infarctus du myocarde dont est mort ce chauffeur aurait été déclenché par un stress intense pour éviter un accident.

 

Pour rejeter la demande de reconnaissance de la faute de l’employeur de Monsieur MORFOISSE, le tribunal écarte l’intoxication à l’hydrogène sulfuré produit par la décomposition d’algues vertes pourries, hypothèse pourtant la plus probable compte tenu de la forte toxicité de ce gaz et qui fait l’objet dans le milieu professionnel de mesures de préventions particulièrement drastiques.

 

Ce qui est inquiétant dans cette affaire, c’est la répétition ad nauséam du même refrain entonné depuis la première victime des algues vertes en décomposition en 1989 jusqu’à aujourd’hui par les autorités publiques, des préfets à l’élu de la commune littoral en passant par les procureurs et présidents du Conseil Régional. Chaque fois qu’un être humain ou un animal meurt sur une plage ou un estuaire touché par des échouages d’algues, toutes les hypothèses sont avancées y compris les plus extravagantes pour écarter celle de l’intoxication à l’hydrogène sulfuré, suivant en cela le lobby de l’agro-alimentaire qui ne veut rien céder sur son modèle économique inégalitaire, attentant gravement à l’environnement, à la santé et participant largement au réchauffement climatique. Et en l’occurrence, la responsabilité des excédents d’azote agricole a été clairement démontrée dans la prolifération de cette espèce d’algues.

 

Nous en voulons pour preuve le refus implicite à ce jour de mettre en œuvre un protocole sanitaire qui permettrait par un prélèvement sanguin immédiat d’identifier avec certitude la présence dans l’organisme de ce gaz toxique. En Bretagne, la fabrique du doute sur les dangers des marées vertes est institutionnelle.

 

Quoiqu’il en soit, le comité de soutien à la famille Morfoisse continuera son long chemin vers la vérité.  

 

Pour le comité de soutien à la famille Morfoisse, son porte-parole : André Ollivro  

 

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Voici un excellent article du Monde du 13 octobre de Martine Valo, qui résume bien l'actualité des algues vertes : ICI en téléchargement

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Une mobilisation le

MARDI 19 OCTOBRE 2021 DE 11:00 À 14:00
RASSEMBLEMENT | STOP aux dérives de la méthanisation !

https://www.facebook.com/events/3006544836267649/?ref=newsfeed

📣 STOP AUX DÉRIVES DE LA MÉTHANISATION 📣 !! ❌ La culture du maïs pour alimenter les méthaniseurs entraine une augmentation des prix des fourrages et des terres ! ❌ Cette concurrence entre usage alimentaire et énergétique des terres impacte négativement les revenus des paysan·nes et freine l'installation. ❌ Les paysan·nes n'ont pas besoin d'un complément de revenu offert par la méthanisation, les paysan·nes ont besoin d'un revenu ! 🟢 Pour que la transition énergétique de la France ne se fasse pas au détriment des paysan·nes, de la qualité de l'eau, du sol, du climat, nous demandons un moratoire sur la méthanisation ! 📣 RDV à Rennes, mardi 19 octobre, à 1️⃣1️⃣h, devant la Préfecture d'Ille-et-Vilaine (avenue de la Préfecture à Beauregard) avec vos drapeaux, tracteurs, pancartes et pique-niques ✊ !

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Comme nous l'annoncions lors de notre AG, un "Carrefour du gaz renouvelable breton"

aura lieu jeudi à Ploufragan pour promouvoir la méthanisation agricole, avec de nombreux intervenants et inscrits : PROGRAMME (ici).

La Confédération Paysanne, rejointe par Eau et Rivières de Bretagne et soutenue par Halte Aux Marées Vertes,

appelle à une LARGE MOBILISATION sur place :    JEUDI 7 OCTOBRE à 10H, au siège du Crédit Agricole, à la Croix Tual à PLOUFRAGAN

Voir le FLYER (ci-dessous) qui sera distribué.
Retrouver un argumentaire plus complet sur les dérives de la méthanisation agricole, sur le site de la Confédération Paysanne :

https://www.confederationpaysanne.fr/mc_nos_positions.php?mc=764

 

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 Ci-dessous 4 pages élaborées par la Conf sur la Méthanisation

 

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Lien de OUEST FRANCE sur notre AG (télécharger)

Article entier Ouest-France scanner (télécharger)

Lien Article Le Télégramme sur notre AG

Publié le 03 octobre 2021 à 18h05

Lien du deuxiéme article du Télégramme

téléchargement EN ENTIER ICI

Article Le Télégramme scanné 01 et 02

 

Nous avons été heureux de vous rencontrer à Assemblée Générale de notre association HALTE AUX MARÉES VERTES qui s'est tenue le SAMEDI 2 OCTOBRE à 14h30, salle Méridel au bourg d'ANDE

C'est encore  le moment d'adhérer ou de renouveler votre adhésion à HAMV, en haut dans l'onglet "Adhésion", puis sur "HELLOASSO", si ce n'est déjà fait (15€, minimum).
Il suffit de cliquer sur l'onglet (plus haut à droite) "Adhésion".
Pour l'adhésion via Helloasso, il n'est pas obligatoire de verser en plus une contribution à Helloasso. Vous pouvez ramener ce montant à 0 si vous le souhaitez.
Ou bien télécharger le bulletin d'adhésion papier à nous envoyer avec le paiement à l'adresse suivante : HAMV 16, rue de Georges Palante 22081 HILLION ).
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Volet 1 : La Bretagne, malade de l’ammoniac

Combien de maladies et de décès liés à l’ammoniac en Bretagne ? Ce gaz issu à 95 % de l’activité agricole est parmi les responsables d’une pollution de l’air aux particules fines, qui favorisent cancers et maladies cardio-vasculaires. La Bretagne en est la première région émettrice de France. Malgré l’enjeu sanitaire, les outils de surveillance sont restés sous-développés, faute de financements publics : seulement depuis décembre 2020, un appareil breton observe constamment ce polluant dans l’air.
  • La Bretagne est la première région émettrice d’ammoniac en France. Ce gaz, issu principalement de l’élevage hors-sol, est précurseur de particules fines dans l’air. Elles provoquent des maladies cardiovasculaires, respiratoires et des cancers.
  • Une récente étude américaine pointe l’ammoniac comme responsable de milliers de morts outre-Atlantique. En Bretagne, les risques pour la santé des éleveurs et des riverains inquiètent chercheurs et médecins.
  • Les outils de surveillance bretons et les politiques publiques de régulation de ce polluant restent sous-dimensionnés.
Splann !, c’est quoi ?

Splann ! est une association de loi 1901 dont l’objet est de produire des enquêtes journalistiques d’utilité publique en Bretagne et dans le monde, en français et breton. Son siège est établi à Guingamp, dans le Trégor (Côtes-d’Armor).

 

 

 

Les éleveurs, aux premières loges de la pollution

La profession agricole, de son côté, est bien consciente de l’enjeu sanitaire : les éleveurs sont les premiers exposés. Selon l’Inrae, « des études épidémiologiques ont mis en évidence des corrélations entre le taux de contamination de l’air et la fréquence des pneumopathies chez les travailleurs. Les bronchites chroniques, l’asthme, la fibrose pulmonaire, les affections des voies aériennes supérieures constituent la majorité des maladies respiratoires professionnelles des éleveurs ».

En 2015, un projet baptisé « Air Eleveur » voit le jour, porté par la Chambre régionale d’agriculture de Bretagne. Une étude observe l’exposition des éleveurs à l’ammoniac, aux poussières et aux produits chimiques dans 40 élevages porcins et de volailles. Des valeurs limites d’exposition professionnelle, indicatives, sont dépassées durant certaines tâches comme le soin aux animaux, avec une réduction de la capacité respiratoire. Une plaquette de sensibilisation est alors envoyée à tous les éleveurs de la région. Une formation leur est proposée et cinq vidéos sont en ligne depuis mi-2018.

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Ouest France 19-09-2021

 

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LE 17 SEPTEMBRE 2021 A SAINT BRIEUC !

 

Voir l'action en image réalisé par Yann Le Meur

https://www.youtube.com/watch?v=xqLcHpZQ9dc

 

Une version plus courte de l'action contre les algues vertes, pour une autre agriculture, faite à la maison de l'agriculture de Pelrin le 17 septembre 2021 par Yann Le Meure

 

 

Précisions concernant l'action ci-dessous d'Extinction Rébellion contre les marées vertes :

- Halte Aux Marées Vertes soutient cette action et appelle ses adhérents et sympathisants à être présents le 17 septembre prochain.

- Cette action arrive à point nommé dans un contexte où  le Tribunal Administratif de Rennes, dans un jugement du 4 juin dernier, a donné 4 mois au Préfet de région pour renforcer son Plan d'Action Régional nitrates et où la Cour des Comptes a dénoncé la faillite des plans algues vertes et esquissé les pistes d'une "évolution en profondeur" de l'agriculture. C'est le moment pour les citoyens que nous sommes de faire pression sur les pouvoirs publics pour qu'ils agissent enfin.

- Vous pouvez soit assister à l'action (et partir si la dispersion est ordonnée), soit participer en tant qu'activiste (risques juridiques maîtrisés).

- Il faut impérativement s'inscrire afin d'être averti le matin même du lieu de rendez-vous. Même ceux qui n'ont pas de compte facebook peuvent le faire au moyen du formulaire.

A diffuser largement autour de vous.

Le bureau de HAMV

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Algues vertes. Le très mauvais bilan de l'année 2021

Dans un premier bilan, le CEVA (centre d’études et de valorisation des algues) évoque une prolifération très importante des algues vertes cette année 2021
Publié le 16/09/2021 à 19h16
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Courrier du lecteur de Ouest France du 11 septembre 2021 :  De AL G, "Vouloir regarder la vérité en face"

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A regarder absolument !

Envoyé Spécial du jeudi 9 septembre sur France 2 à 21h05 (1er sujet) : DES HOMMES ET DES ALGUESJeudi prochain, Envoyé spécial vous emmène sur les galets de la plage de Lermot à Hillion où André Ollivro, président de Halte Aux Marées Vertes, explique le phénomène.
Faites-le savoir autour de vous. Plus le taux d'écoute sera élevé, plus l'Etat sera poussé à agir !

"Un reportage de Clément Le Goff, Mathieu Birden et Jean- Luc Cesco

Clément Le Goff a enquêté sur les terres de son enfance, à Hillion dans les Côtes-d’Armor. Cela fait un demi-siècle que le phénomène se répète chaque année en été.
À chaque marée, les algues vertes s’échouent, par centaines de tonnes, la moitié des algues vertes de toute la Bretagne, est concentrée ici, dans la baie de Saint-Brieuc.
Là où il a grandi. Elles recouvrent le sable des plages, défigurent le paysage et empoisonnent la vie des habitants.
Car on le sait aujourd’hui, au-delà des mauvaises odeurs, ces algues dégagent un gaz toxique, mortel à haute dose.
Pourquoi ici ? Et pourquoi le phénomène n’a-t-il jamais été endigué ?

Enquête d’un enfant du pays devenu reporter à Envoyé Spécial."

En quelque sorte, la bande annonce de cette enquête : de 38,20 à 54,03 minutes dans cette vidéo
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La politique publique de lutte contre la prolifération des algues vertes en Bretagne

RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES

Depuis plus de 50 ans, la Bretagne est confrontée à l’échouage d’algues vertes sur une partie de son littoral. La forte concentration de nitrates dans les cours d’eau, principalement ( à 90%) d’origine agricole, en est la cause majeure selon les scientifiques.

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/la-politique-publique-de-lutte-contre-la-proliferation-des-algues-vertes-en-bretagne

 

LE RAPPORT

https://www.ccomptes.fr/system/files/2021-07/20210702-rapport-algues-vertes.pdf

 

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Le 16 Août 2021

algues Hillion

DANGER

APPEL À TÉMOINS !

DANGER TOXIQUE !

ALGUES VERTES et hydrogène sulfuré (H2S)

Les algues vertes en putréfaction dégagent ce gaz, caractérisé par une odeur d’œuf pourri, mais attention, à moyenne concentration, il anesthésie le nerf olfactif et son odeur n’est plus perceptible.

Selon sa concentration, il provoque divers symptômes d’intoxication : toux et autres troubles respiratoires, rhinites, maux de tête, étourdissements, irritations oculaires, photophobies, nausées, troubles digestifs, malaise pouvant aller jusqu’à la perte de connaissance.

A forte concentration, il est mortel.

Se tenir à l’écart des algues vertes en décomposition, qu’elles soient dans la vase, et donc peu visibles, ou bien en haut de plage, sur sable ou galets, recouvertes parfois d’une croûte blanchâtre qui emprisonne provisoirement des poches d’H2S.

L’Agence Régionale de Santé (L’ARS), mobilise les médecins pour qu’ils lui signalent les cas d’exposition probable ou confirmée au H2S. Notre association, « Halte aux marées vertes », complète cette étude en lançant un appel à témoignages car on ne se rend pas toujours chez un médecin quand on est victime de symptômes passagers. Vos témoignages seront compilés et envoyés à l’ARS.

Pour télécharger le questionnaire/formulaire de l'appel à témoins, il suffit de cliquer sur ce lien ici : APPEL A TEMOINS

Une fois téléchargé, vous pouvez le remplir et l’envoyer par courriel à halteauxmareesvertes@laposte.net

ou en l’imprimant, par courrier postal : HAMV 11 rue du stade 22120 Pommeret .

 

 

 

Suite à notre initiative pour prévenir de ce danger de santé publique

Mise en place de panneaux par le préfet de la région Bretagne 

après notre courrier (lien courrier du 17août) (voir aussi ci-dessous) prévenant de la mise en place de nos panneaux

 

Le 17 août 2021
Monsieur Thierry MOSIMANN Préfet des Côtes d’Armor
Monsieur Ronan KERDRAON Président de Saint-Brieuc Armor Agglomération Et Maire de PLERIN
Monsieur Mickaël COSSON Maire d’HILLION
Monsieur Hervé GUIHARD Maire de SAINT BRIEUC
Monsieur Richard HAAS Maire de LANGUEUX


Monsieur le Préfet, Monsieur le Président, Monsieur le Maire,


Dans une lettre ouverte du 12 juillet dernier, nous avons tiré la sonnette d’alarme sur la régression que nous constations concernant le volet curatif du plan algues vertes, avec pour conséquence une pollution aérienne tout à fait préoccupante de certaines portions du littoral en raison des gaz dégagés par les algues vertes en putréfaction qui s’accumulent sur le littoral.
Fin juillet, nous apprenons que l’Agence Régionale de Santé a adressé un message aux médecins libéraux de Saint-Brieuc Armor Agglomération pour leur faire savoir qu’un dispositif de mesure d’hydrogène sulfuré en continu avait été mis en place à proximité de quatre zones d’échouage d’algues vertes avec présence potentielle de vasières, pour une mesure du 4 mai 2021 au 30 septembre 2021.
Nous apprenons par ailleurs, par la presse, que les 4 capteurs sont situés plage de l’hôtellerie à HILLION, à Boutdeville à LANGUEUX, plage du Valais à SAINT BRIEUC et au port du Légué à PLERIN et que cette pratique a cours depuis 2019.
« Compte tenu des dépassements ponctuels des valeurs guides de l’OMS plage de l’hôtellerie à Hillion » devant « inciter à la plus grande vigilance », l’ARS sensibilise les médecins aux risques liés à l’intoxication à l’hydrogène sulfuré en énumérant les symptômes afférents et en invitant les médecins à faire connaître à l’ARS « les cas de consultations ou prises en charge en lien avec un exposition probable ou confirmée à l’H2S ».
Cette situation appelle de notre part les observations et demandes qui suivent :


1) TRANSPARENCE
Nous ne pouvons qu’être indignés du double manque de transparence qui entoure cette pollution aérienne. Autant Air Breizh publie quotidiennement son bulletin de l’air concernant les autres pollutions aériennes mesurées par l’organisme (particules fines PM 10 ; particules très fines PM 2,5 ; dioxyde d’azote NO2 ; ozone O3 ; dioxyde de soufre SO2), autant ici la mise en place du dispositif de mesure comme ses résultats sont été soigneusement occultés. Les élus se sont opposés à une publication en temps réel des résultats, qui selon les déclarations dans la presse de M. Denis Hamayon, maire d’Yffiniac et vice-président de SBAA, seraient « destinés aux élus et pas au public ». Il est aisé de comprendre que de telles méthodes ne sont pas de nature à inspirer confiance ni aux associations ni au public !
► Nous demandons
- qu’Air Breizh publie quotidiennement les données enregistrées ;
- que d’autres sites impactés par les marées vertes soient également équipés de capteurs avec sensibilisation des médecins du secteur concerné (plage Saint-Maurice à Morieux, partie sud de la plage de la Banche à Binic, plage du Ledano à Paimpol…).


2) AMMONIAC
De l’aveu même du Haut Conseil en Santé Publique, les algues en décomposition dégagent différents gaz dont du méthane, de l’ammoniac, de l’hydrogène sulfuré, des mercaptans…, ce qui a conduit ce Haut Conseil à recommander qu’en Martinique, confrontée à la décomposition d’algues brunes échouées massivement (les sargasses), le suivi de la pollution de l’air concerne l’H2S mais également l’ammoniac. Pourquoi n’y a-t-il pas, de la même façon, de suivi de l’ammoniac sur nos côtes, d’autant qu’avec les épandages agricoles (déjections et engrais chimiques), nous subissons déjà une pollution de fond en ammoniac sans égale ailleurs ? Est-ce par crainte de résultats trop préoccupants ?
► Nous demandons qu’en ces mêmes points de mesure de l’hydrogène sulfuré soit également mesurée la concentration en ammoniac (NH3), avec des résultats quotidiens accessibles sur le site d’Air Breizh.


3) APPEL A TEMOIGNAGES
Des médecins libéraux sont mobilisés pour faire remonter à l’ARS des données sur les impacts sanitaires de l’hydrogène sulfuré dont ils auraient à connaître dans leur cabinet.
Toutefois, vous conviendrez que de toute évidence, on ne prend pas rendez-vous chez son médecin simplement pour témoigner que tel après-midi on a été pris d’un mal de tête ou de nausée ou encore que l’on est contraint de fermer ses fenêtres régulièrement pour se protéger de l’odeur incommodante ou que tel dimanche on a ressenti des picotements aux yeux à l’occasion d’une promenade sur le sentier de randonnée ou une gêne respiratoire à l’occasion d’un jogging.
En conséquence, notre association souhaite informer la population de la commune d’Hillion (cernée par les marées vertes) mais aussi celle de Boutdeville, du Valais et du Légué et recueillir des témoignages de gênes ou troubles occasionnés par la pollution dégagée par les algues vertes putrides.
Pour ce faire, nous avons préparé des panneaux comportant une information d’alerte et un appel à témoignages (en PJ), de format A3, sur des supports de bois destinés à être plantés le long du sentier de randonnée à Hillion ainsi que dans les trois autres points susmentionnés, pour y rester jusqu’au début octobre.


►Nous vous demandons de laisser en place ces panneaux à même de toucher les personnes de passage comme les résidents permanents ou saisonniers.
Dans le cas contraire, nous nous verrions contraints de distribuer le document dans les boîtes aux lettres de l’ensemble de la commune d’Hillion ainsi que près des trois autres sites mentionnés.
Nous nous engageons à rendre compte des témoignages reçus et à les transmettre à l’ARS. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, Monsieur le Président, Monsieur le Maire, l’expression de notre haute considération.


Copie à
- Monsieur Emmanuel BERTHIER Préfet de la région Bretagne, - Monsieur Thierry ANDRIEUX Président de Lamballe Terre & Mer, - Monsieur Philippe HERCOUET Maire de Lamballe, - Monsieur Paul CHAUVIN Maire de Binic-Etables, - LA PRESSE

 

 Nous nous félicitons de la réaction du préfet suite à notre initiative

Voici à gauche le panneau mis en place par le préfet de la région Bretagne et le notre à droite

 

 

 A la GrandVille !

 

 

 Cette marée verte serait presque belle à côté de certaines plages, mais attention cela n'empêche pas la toxicité !

 

 

 

 

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Vidéo de Yann Le Meur : 50 ans d'algues vertes en Bretagne, la souillure et la mort.

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 Notre assiette pour demain (17/10/2020)

Samedi 17 octobre a eu lieu à SAINT-BRIEUC la déclinaison locale de l'action nationale de mobilisation citoyenne "Notre assiette pour demain" pour une agriculture écologique et une alimentation saine et accessible à tous.

Halte Aux Marées Vertes était partenaire de l'événement, au travers de la conférence de Patrick LE LOUARN

 

 

 

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